Actualités du jour, 5 novembre 2018

  
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Aujourd’hui, entrent en vigueur les sanctions américaines contre l’Iran qui avaient existé encore avant la signature du plan conjoint d’actions sur le programme nucléaire iranien de 2015, informe Interfax. Les sanctions touchent au premier lieu le domaine pétrolier iranien, ainsi que des structures bancaires, la construction navale et le transport maritime, ainsi qu’une série d’autres domaines de l’économie. Les mesures de restriction visent non seulement Téhéran, mais aussi les pays et entreprises étrangers entretenant des contacts avec les partenaires iraniens. Le secrétaire d’État des États-Unis Mike Pompeo a déclaré que les sanctions contre l’Iran touchaient plus de 600 personnalités et entreprises.

Une série d’explosions à Bagdad a fait au moins huit morts et 16 blessés, informe RIA Novosti se référant à la chaîne de télévision Al-Arabiya. Selon les informations, un dispositif explosif a détonné à proximité de la place Aden dans le nord de la capitale irakienne. Encore trois explosions ont retenti à l’est de la ville, dont un devant un kiosque mobile. Le cinquième est perpétrée dans le nord de Bagdad, encore un dispositif explosif a détonné non loin d’une zone commerciale dans le sud de la capitale afghane.

Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré qu’après l’imposition de nouvelles sanctions américaines contre Téhéran les entreprises de l’Union européenne ne pourraient pas travailler simultanément sur le marché iranien et américain. «Nous ne permettront pas aux entreprises de travailler simultanément avec les États-Unis et avec l’Iran», a-t-il annoncé en direct sur la chaîne de télévision CBS. Cependant, le secrétaire d’État américain a souligné que les États-Unis n’allaient pas punir les pays-mêmes pour entretenir des contacts commerciaux avec l’Iran. D’après lui, ces derniers mois, des centaines d’entreprises européennes ont quitté l’Iran par crainte des sanctions américaines. Pompeo estime qu’en réponse aux sanctions, l’Iran ne reprendra pas le travail sur le programme nucléaire. «Je suis certain que les Iraniens ne prendront pas une décision pareille», a-t-il lancé.

La Corée du Sud et les États-Unis ont repris les exercices militaires conjointes pour la première fois depuis leur suspension à l’issue du sommet entre Donald Trump et Kim Jong-Un qui s’est tenu le 22 juin à Singapour. Les manoeuvres des Marines sud-coréenne et américaine dureront deux semaines et impliqueront 500 militaires, dont américains déployés sur la base d’Okinawa au Japon, et des équipements militaires comme des véhicules d’assaut amphibie, informe l’agence Yonhap. Ces manoeuvres ont été effectués 14 fois en 2016, 17 fois en 2017 et 11 fois dans la période comprise entre octobre 2017 et septembre 2018. L’année prochaine il est prévu d’augmenter le nombre d’exercices jusqu’à 24 fois. Le chef du Pentagone James Mattis a déclaré le 28 août que les États-Unis n’allaient pas suspendre les manoeuvres militaires avec la Corée du Sud.

En réponse aux sanctions américaines, la Russie et la Chine peuvent créer un système d’échange en monnaies nationales, a déclaré le vice-premier ministre russe Sergueï Prikhodko. D’après lui, ce sujet a été débattu lors d’une récente session de la sous-commission sur la coopération financière, qui s’est tenue fin septembre à Shenzhen, informe TASS. Auparavant, la Banque centrale de la Fédération de Russie s’était prononcée pour la création d’une analogue de SWIFT sur la base de BRICS. De plus, le premier vice-premier ministre Anton Silouanov a déclaré que la Russie était prête à se joindre au système de paiement européen qui n’était pas lié au système américain SWIFT.

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