L’armée syrienne a repris le contrôle de la ville stratégique de Khan-Cheïkhoun

  
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Damas a repris le contrôle de la ville de Khan Cheïkhoun, dans le gouvernorat d’Idlib, rapporte RIA Novosti, citant une source militaire syrienne. «Des opérations de nettoyage et déminage sont en cours», a déclaré la source. Auparavant il avait été annoncé que l’armée syrienne avait bloqué les voies d’approvisionnement des terroristes le long de l’autoroute Damas-Alep et à Hama. En outre, selon l’agence SANA, les autorités syriennes ont ouvert un couloir humanitaire dans le village de Souran, dans le gouvernorat de Hama, pour ceux qui souhaitent quitter les territoires contrôlés par l’opposition syrienne armée dans le nord du gouvernorat de Hama et dans le sud du gouvernorat d’Idlib.

Les radicaux ont commencé à retirer leurs forces de la ville de Khan-Cheïkhoun, contrôlée désormais par l’armée syrienne, selon la chaîne de télévision Al-Mayadeen. Les extrémistes ont commencé à abandonner leurs positions après que l’armée syrienne avait réussi à occuper les hauteurs de Tellet-Nimr, dominant la ville, et à bloquer les voies d’approvisionnement de l’ennemi le long de la route Hama-Alep. Auparavant, l’armée de l’air syrienne et l’artillerie avaient porté des frappes intensives contre des bandes armées de Khan-Cheïkhoun et dans les localités environnantes de Rakai, Kafr Sidzhna et Sheikh Mustafa. Les troupes syriennes ont réussi à s’imposer dans le nord-ouest de la ville, à 500 mètres de l’autoroute Hama-Alep, mais leurs attaques dans la banlieue ont été repoussées par l’ennemi.

Donald Trump, préconise l’instauration d’un blocus naval au Venezuela. À ses fins le dirigeant américain a proposé à maintes reprises de placer des navires américains le long de la côte du Venezuela pour empêcher le trafic de marchandises d’entrer et de sortir du pays, rapporte Axios en se référant à des anciens et actuels représentants de l’administration de Trump. Les interlocuteurs du média affirment que le Président américain a proposé pour la première fois d’établir un blocus il y a un an et demi et qu’il est revenu sur cette idée il y a quelques semaines. Cependant, l’entourage de Trump estime que la mise en œuvre de cette idée nécessitera d’énormes ressources, que la US Navy peut difficilement fournir. Le Pentagone n’a pas non plus pris cette idée au sérieux, car, selon l’armée, elle est irréalisable et n’a aucune justification légale.

Le pétrolier iranien Grace 1 arrêté pour soupçon de violation de l’interdiction imposée par l’Union européenne de fournir du pétrole à la Syrie a quitté Gibraltar, selon la chaîne de télévision GBC News. Avant de partir en mer, le navire Grace 1 a été renommé Adrian Darya. Il est resté à Gibraltar pendant 46 jours. Pour rappel, le pétrolier avait été arrêté à la demande du Royaume-Uni. Ensuite, le pétrolier a été libéré, car Téhéran a assuré par écrit que la cargaison ne serait pas livrée en Syrie. Les États-Unis ont par la suite envoyé à Gibraltar une demande d’arrestation du pétrolier dans le cadre des sanctions américaines contre l’Iran. Cependant, les autorités de Gibraltar ont rejeté la demande dimanche, car les sanctions américaines dans ce cas ne sont pas appliquées par les pays de l’UE.

Le Pentagone a testé un nouveau missile de croisière basé au sol, dont les caractéristiques sont contraires au Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), a rapporté la CNN. Selon la chaîne, ce missile représente une nouvelle version du missile de croisière Tomahawk censé frapper des cibles au sol. Il a été lancé depuis l’île San Nicholas, dans l’océan Pacifique, au large de la côte californienne. Le Pentagone a noté que le missile avait été lancé depuis un «lanceur mobile terrestre et avait précisément atteint la cible après plus de 500 km de vol». Le Pentagone a souligné que le missile était conçu pour fournir des ogives conventionnelles plutôt que nucléaires et a ajouté que les résultats des tests contribueraient au développement des missiles américains à moyenne portée. Pour rappel, le 2 août les États-Unis se sont officiellement retirés du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI). Le président du Comité des affaires étrangères du Conseil de la fédération, Konstantin Kosatchev, a déclaré que ce test confirmait la violation directe du traité par la partie américaine pendant sa validité. En effet, pendant la période du 2 au 19 août, il était impossible de mener des recherches et de produire une nouvelle fusée.

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