Les troupes turques avancent plus profondément en territoire syrien

  
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L’armée turque a franchi mercredi matin la frontière syrienne dans la région, où Ankara envisage de mener une opération visant à créer une zone de sécurité, a annoncé l’agence Bloomberg. «Les troupes turques ont commencé à franchir la frontière dans le nord-est de la Syrie pour forcer les combattants kurdes soutenus par les États-Unis à s’éloigner de la frontière», a déclaré une source de l’agence.

Les troupes turques ont l’intention d’avancer plus profondément en territoire syrien sur au moins 30 kilomètres, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu. «Lors de la première étape, nous prévoyons de créer une zone de sécurité longue de 120 km, puis de 400 km. La largeur est d’environ 30 km, nous ne prévoyons pas la réduire», a-t-il déclaré selon RIA Novosti. Mercredi, la Turquie a annoncé le lancement de l’opération Source de Paix dans le nord de la Syrie, dirigée contre les Kurdes et visant à créer une zone de sécurité à la frontière turco-syrienne.

L’armée turque a bombardé les positions des Kurdes et des Forces démocratiques syriennes, dont les Unités de protection du peuple kurdes, dans la ville d’Al-Malikiyah, dans le gouvernorat de Hassaké, a rapporté Interfax citant des médias officiels syriens. Pour rappel, samedi dernier, le Président turc Erdogan a annoncé son intention de mener une opération militaire dans les régions frontalières de la Syrie. Lundi, les États-Unis se sont retirés de la frontière turco-syrienne, refusant de soutenir l’opération d’Ankara dans le nord de la Syrie. Dans le même temps, Donald Trump a menacé de «détruire l’économie turque» si Ankara faisait quelque chose «d’inacceptable». La sénatrice américaine Lindsey Graham, du parti démocrate, a déclaré que si la Turquie lançait une opération militaire en Syrie, le Congrès examinerait un projet de loi sur les sanctions contre Ankara et insisterait également sur sa suspension au sein de l’Otan.

Le porte-parole du département d’État américain a déclaré que Washington imposerait des sanctions à la Turquie en cas de nettoyage ethnique et d’attaques aveugles contre la population civile dans le nord de la Syrie, mais jusqu’à présent, aucun exemple de ce type de comportement d’Ankara n’a été enregistré, selon TASS. Et de poursuivre que les États-Unis «n’ont pas donné le feu vert» à l’opération turque. Washington considère que c’est «l’erreur» d’Ankara et «fera tout» en son pouvoir pour mettre fin à l’opération. Il est à noter que la Turquie a demandé l’aide des États-Unis mais a reçu le refus.

Les autorités iraniennes exigent la fin de l’opération militaire turque en Syrie et le retrait des troupes du pays arabe, selon le communiqué de la diplomatie iranienne diffusé par son service de presse. «Compte tenu de la grave menace humanitaire et des risques pour les civils dans la région, le ministère iranien des Affaires étrangères insiste sur la cessation immédiate des attaques et le retrait des forces armées turques du territoire syrien», indique le communiqué. Il est à noter que «la partie iranienne est préoccupée par les actions d’Ankara». Selon la diplomatie turque, «les opérations militaires ne profiteront pas non plus à la sécurité de la Turquie, mais entraîneront également des pertes matérielles et des pertes en vies humaines». Et de poursuivre que «Téhéran est convaincu que la tension ne peut être éliminée que par des actions pacifiques, dans le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie».

Les forces de sécurité ukrainiennes ont pour la troisième fois fait échouer le désengagement des forces dans la localité de Zolotoe, dans le Donbass, a déclaré Mikhaïl Philiponenko, chef de la représentation de la RPL (République populaire autoproclamée de Lougansk) au Centre commun de contrôle et de coordination du régime de cessez-le-feu. Il a précisé que la RPL avait fait trois tentatives, mais n’avait jamais reçu de réponse de la part de l’Ukraine, ce qui, selon Philiponenko, a été confirmé par les observateurs de la mission spéciale de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Auparavant, Donetsk a signalé une interruption du désengagement des forces sur la ligne de contact à Petrovskoye. Conformément aux accords, le retrait des forces aurait dû se dérouler en trois jours. L’opération aurait dû se terminer le 12 octobre. Pour rappel, le désengagement des forces est l’une des conditions pour le sommet du format Normandie.

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