10.000 manifestants interpellés aux États-Unis

1.Syrie

L’ambassade de Russie à Damas a confirmé la livraison d’un deuxième lot de chasseurs MiG-29 en Syrie dans le cadre de la coopération militaire et technique les deux pays. «Les Syriens ont déjà commencé à effectuer des missions sur ces avions», a poursuivi la mission diplomatique sur Twitter. Plus tôt le 30 mai, l’agence SANA avait fait part de cette livraison, citant des sources militaires. L’agence a indiqué que la cérémonie de transfert des chasseurs a eu lieu à la base de Khmeimim. Ils ont été ensuite envoyés dans divers aérodromes.

2.Syrie

Le Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes en Syrie a fait savoir que les militaires russo-turcs avaient effectué la 15e patrouille conjointe sur l’autoroute M4 dans le gouvernorat d’Idlib. «L’itinéraire a pour la première fois été étendue jusqu’à la ville de Basankul et a été environ de 30 km», a indiqué le Centre. Du côté russe, deux BTR-82A et une voiture blindée Tigr ont pris part aux patrouilles. Depuis les airs, la patrouille était contrôlée par des drones des Forces aérospatiales russes. L’interaction entre les parties a été réalisée par l’intermédiaire du Centre conjoint de coordination.

3. Libye.

Le commandant de l’armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, a exigé que les dispositions du traité de défense collective des États arabes soient appliquées pour contrer l’intervention militaire turque en Libye, a annoncé la chaîne de télévision Al-Arabiya en citant des sources. Et de poursuivre que Khalifa Haftar «a demandé à l’Égypte de le soutenir sur la scène internationale pour empêcher l’invasion turque de la Libye» et a de nouveau appelé «à appliquer les dispositions du traité de défense collective de la Ligue des États arabes». Le maréchal a également demandé de lever l’embargo sur la fourniture d’armements de l’Armée nationale libyenne ainsi que d’effectuer une surveillance internationale pour empêcher l’entrée d’armes de Turquie en Libye, rapporte la chaîne. Le Caire a déclaré son rejet de l’ingérence étrangère dans les affaires libyennes et a assuré à Haftar que l’Égypte «ne permettrait aucune menace à ses frontières occidentales». Haftar est arrivé au Caire mercredi avec une visite inopinée pour rencontrer le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi et la direction du département de la défense.

4.États-Unis — Iran

Donald Trump tentait de convaincre les dirigeants de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis d’ouvrir leur espace aérien pour l’aviation Qatari, a déclaré The Wall Street Journal en citant des sources parmi les responsables américains et les États du Golfe. La crise diplomatique en cours dans la région empêche les États-Unis d’exercer une pleine pression sur l’Iran par le biais des sanctions. L’interdiction d’entrer dans l’espace aérien des voisins arabes imposée sur les avions du Qatar oblige cet État à utiliser l’espace aérien iranien, ce qui est une source de reconstitution des finances de Téhéran, que les États-Unis ont l’intention de bloquer. Le journal rapporte que Trump a assumé le rôle de négociateur et a personnellement discuté de cette question par téléphone ce printemps avec le roi saoudien Salmane ben Abdelaziz Al Saoud et le prince héritier Mohammed ben Salmane. Riyad fait toujours preuve d’intransigeance.

5.États-Unis

Selon les calculs de l’agence Associated Press, le nombre de manifestants détenus dans de nombreuses villes américaines après la mort de l’Afro-américain George Floyd lors de son arrestation à Minneapolis dépasse les 10.000. Plus d’un quart de toutes les personnes détenues se trouvent à Los Angeles. Viennent ensuite New York, Dallas et Philadelphie. L’agence fait remarquer que des centaines de manifestants ont été arrêtés pour vol ou pillage. Environ 30.000 combattants de la Garde nationale américaine dans 31 États et la région métropolitaine de Columbia aident les forces de l’ordre. Dans une quarantaine de villes, dont Washington et New York, des couvre-feux ont été imposés.