Actualités du jour, 11 septembre 2018
Le Président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que l’offensive des troupes gouvernementales syriennes dans le gouvernorat d’Idlib peut provoquer de graves conséquences humanitaires pour la Turquie, ainsi que pour toute l’Europe. D’après le Président turc, la Russie et l’Iran doivent contribuer à la prévention de la catastrophe humanitaire à Idlib et la communauté internationale doit «utiliser son poids pour parvenir à un règlement politique». La veille, le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a appelé à mettre immédiatement fin aux opérations aériennes et terrestres contre Idlib et à la restauration du cessez-le-feu.
L’administration du Président américain Donald Trump envisage d’imposer de nouvelles sanctions contre la Chine à cause de la situation avec la minorité nationale du nord-ouest de la Chine, les Ouïghours, rapporte The New York Times. Ce serait ainsi la première fois où seront imposées des mesures économiques contre Pékin en vertu de la prétendue violation des droits humains. D’après les informations communiquées par le quotidien américain, Washington envisage de limiter la vente des technologies de surveillance, que les autorités chinoises utilisent pour surveiller la partie musulmane du pays.
Le bilan de victimes dans l’attentat terroriste lors d’une action de protestation à l’est de l’Afghanistan s’est alourdi à 32 personnes, rapporte RIA Novosti se référant à l’agence Pajhwok. L’agence fait état de 128 blessés. Mardi, un kamikaze a actionné un explosif lors d’une manifestation dans la province de Nangarhar. Les protestataires exigeaient la démission du chef de la police locale. D’après les informations de la chaine de télévision 1TV, aucun groupe radical n’a pour le moment revendiqué l’explosion.
Des tirs réciproques entre l’Armée arabe syrienne et des radicaux de l’opposition armée se poursuivent dans la partie sud du gouvernorat d’Idlib, rapportent les correspondants militaires d’ANNA NEWS en Syrie. Les troupes gouvernementales frappent des positions fortifiées et des points d’appui des djihadistes dans les environs de la ville de Saraqeb, contrôlée par les forces du groupe djihadiste de Hayat Tahrir al-Cham. Rappelons que bien que ces territoires fassent partie de la zone de désescalade au nord, des pilonnages et des sorties offensives des islamistes ont obligé les unités de l’Armée arabe syrienne de lancer en riposte des hostilités.
La Turquie renforce ses moyens militaires à la frontière syrienne en raison des actions militaires dans le gouvernorat d’Idlib. Rassemblant dans cette zone des chars et des forces spéciales, Ankara se prépare à un éventuel afflux de réfugiés de la région dans le cas de combats intensifs. De plus, le renforcement des frontières, d’après les autorités turques, aidera à contenir les forces du Président syrien Bachar el-Assad et de ses alliés. «L’armée de terre et les chasseurs russes ne se permettront pas d’attaquer jusqu’à ce que les soldats turcs y soient présents», a déclaré le porte-parole du Président turc, Ibrahim Kalin. Il a ajouté qu’Ankara maintiendrait sa présence en Syrie et fera en sorte que les risques pour son propre territoire ne se produisent pas.
Bakou a des amis et alliés forts et fiables, dont la Russie et les États-Unis, rapporte le portail azerbaïdjanais Day.Az. Pourtant, le pays a les relations particulières avec la Turquie. Cette dernière envisage d’ouvrir sa base dans la république autonome de Nakhitchevan, d’après le quotidien turc Sözcü. Ce sujet est devenu d’actualité après l’élection du nouveau Premier-ministre azerbaïdjanais et le redéploiement des troupes azerbaïdjanaises qui s’en est suivi à la frontière d’État du côté de Nakhitchevan afin de prévenir d’éventuelles provocations du côté de l’Arménie. En Arménie, on parle de la préparation de «l’offensive» du côté de Nakhitchevan. Cependant, selon Day.Az, aucune déclaration ni du côté azerbaïdjanais, ni du côté turc, n’est faite au titre de l’éventuelle ouverture de la base militaire.
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