Actualités du jour, 4 octobre 2018
Dans le contexte du conflit commercial, la livraison du pétrole des États-Unis en Chine est complètement arrêtée, a fait savoir le directeur de China Merchants Energy Shipping Xie Chunlin. «Nous sommes l’un des transporteurs essentiels du pétrole des États-Unis en Chine. Avant l’éclatement du conflit commercial, c’était un bon business, mais pour le moment il est complètement suspendu», a-t-il déclaré cité par RIA Novosti. Les données du système de repérage des bateaux Refinitiv Eikon confirment ces informations. La livraison du pétrole des États-Unis en Chine a débuté en 2016.
Le département d’État des États-Unis a encore une fois déclaré que l’acquisition des systèmes russes S-400 par l’Inde pourrait provoquer des sanctions américaines. Les États-Unis appellent «les alliés et les partenaires à s’abstenir des contrats avec la Russie, qui peuvent être touchés par les sanctions selon la loi CAATSA» destinée à contrer les adversaires de l’Amérique au moyen de sanctions, selon Press Trust of India cité par TASS. Rappelons, que lors de la visite de Vladimir Poutine à Delhi d’importants contrats concernant des S-400, des navires de guerres et des chars seront signés.
Le consul hongrois basé dans la ville ukrainienne de Beregové, dans la Transcarpatie ouest, est déclaré «persona non grata» et doit quitter le sol ukrainien dans trois prochains jours, annonce le ministère ukrainien des Affaires étrangères. L’ambassadeur hongrois en Ukraine Erno Keshken en a été averti jeudi, informe RIA Novosti. Il a reçu une note, d’après laquelle «selon l’article 23 de la Convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires, en raison d'»activités non-compatibles avec son statut» diplomatique, le consul hongrois à Beregové doit quitter le territoire ukrainien dans les 72 heures».
Le représentant permanent des États-Unis auprès de l’Onu Robert Wood a déclaré, lors de la Conférence sur le désarmement à Genève, que les États-Unis resteront en Syrie aussi longtemps que Donald Trump le trouvera nécessaire. «Nous sommes présents en Syrie pour y lutter contre le terrorisme et nous lutterons contre lui où que ça sera nécessaire. Nous sommes prêts à y rester aussi longtemps qu’il est considéré nécessaire par le Président», a-t-il fait savoir cité par RIA Novosti. Auparavant, Trump avait commenté le refus des États-Unis d’allouer 230 millions de dollars pour la restauration de l’infrastructure de la Syrie. Selon le Président américain, c’est l’Arabie saoudite et d’autres «pays riches» du golfe Persique qui doivent s’en occuper.
La réunion des ministres de la Défense de l’Otan a démarré hier à Bruxelles. Comme il avait été prévu, l’Hongrie n’a pas autorisé l’Ukraine à y prendre part. Le ministre ukrainien de la Défense Stepan Poltorak a adressé à l’Otan une lettre avec une demande de participer à la réunion ministérielle à Bruxelles, mais a reçu un refus, a déclaré le chef-adjoint de la mission de l’Ukraine des affaires de la défense auprès de l’Otan Sergueï Moukossi. D’après lui, Poltorak a reçu une réponse, selon laquelle l’Otan ne pouvait rien changer à la situation avec la Hongrie, qui était contre la présence de Poltorak, car l’unanimité est nécessaire pour prendre les décisions pareilles.
Le représentant spécial du secrétaire général de l’OTAN pour le Caucase et l’Asie centrale James Appathurai a fait savoir, dans l’interview à IPN, que la préoccupation exprimée par les ministères russes de la Défense et des Affaires étrangères en lien avec le laboratoire de Lugar en Géorgie se manifestait par les allégations infondées de la Russie sur tout ce qui se passait dans la région. «C’est une partie de la tactique de désinformation de la Russie», a déclaré Appathurai.
Le 11 septembre, lors de la conférence de presse à Moscou, Igor Giorgadze a fait savoir qu’il possédait les documents confirmant les tests secrets effectués sur les hommes dans le laboratoire de Richard Lugar près de Tbilissi. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que la Russia n’allait pas permettre la mise en place des tests biologiques par les Américains à sa frontière. Le ministère russe de La Défense a annoncé étudier les informations présentées par l’ex-ministre géorgien.
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