Actualités du jour, 9 janvier 2019
Le représentant permanent de Russie auprès de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, l’ambassadeur de Russie aux Pays-Bas Alexandre Choulgine a déclaré que la Russie ne soutenait pas les nouvelles fonctions de l’organisation (OIAC). Il a rajouté que la partie russe n’allait pas payer des cotisations dans le fonds spécial afin de créer une infrastructure informatique à des fins d’attribution. «Nous ne cachons absolument pas que nous n’allons pas payer pour l’attribution imposée par l’Occident et nous espérons que nos partenaires proches feront la même chose», a déclaré M. Choulgine dans une interview au journal Izvestia. Pour rappel, le budget de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques augmente annuellement de 2 millions de dollars au profit du mécanisme d’attribution.
Dans les prochaines semaines, une délégation américaine arrivera en Turquie pour exprimer ses préoccupations concernant l’acquisition des systèmes de défense antiaériens russes S-400 par Ankara, a déclaré Ismail Demir, président de l’Industrie turque de Défense. Il a ajouté que la partie turque «entendait constamment parler de problèmes et de menaces potentiels pour les chasseurs F-35 américains à cause du déploiement des S-400». Cependant, le responsable turc a souligné qu’Ankara «informait toujours ses partenaires» de ses actions, relate TASS citant Hurriyet Daily News. Demir a pointé du doigt sur le fait que les discussions sur les S-400 se poursuivaient depuis plus d’un an, mais que c’est la première fois lorsqu’un groupe d’experts se déplace en Turquie pour clarifier tous les risques techniques potentiels, bien qu’Ankara ait à plusieurs reprises proposé de le faire.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu s’est prononcé pour le contrôle conjoint avec la Russie et l’Iran du retrait des troupes américaines de la Syrie. Cavusoglu a déclaré que les États-Unis faisaient «face à certaines difficultés dans le processus de retrait des troupes de Syrie». Ankara veut «coordonner ce processus avec la Russie et l’Iran», avec qui elle a mis sur les rails un travail dans le «cadre du processus d’Astana», a rapporté TASS, citant la chaîne de télévision NTV. Le ministre a ajouté que cela était nécessaire «afin que les organisations terroristes ne prennent pas la place après le départ des États-Unis».
Le conseiller spécial du Premier ministre japonais, Katsuyuki Kawai, a déclaré que Tokyo comptait sur le soutien des États-Unis dans la question de la conclusion d’un traité de paix avec la Russie, rapporte RIA Novosti citant l’agence Kyodo. Selon Kawai, le soutien pareil pourrait être un contrepoids à l’influence croissante de Pékin. Il a également commenté la visite de Shinzo Abe en Chine en octobre dernier. Selon lui, la visite était «stratégique» car il contribuait à apaiser les tensions entre les deux pays. Cependant, comme le souligne Kawai, le Japon ne va pas adhérer au projet chinois La Ceinture et la Route.
Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a déclaré que face à l’incertitude croissante dans le monde, il était nécessaire de renforcer la coopération au sein de l’Otan et de porter les dépenses militaires des pays de l’alliance à 2% du PIB. Il a notamment souligné que «la Russie violait depuis de nombreuses années le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire», ce qui, d’après lui, «pourrait menacer de détruire le système d’accords sur l’interdiction des armes nucléaires». Stoltenberg a également rajouté que la question de l’augmentation des dépenses militaires était particulièrement pertinente, car de nombreux pays, principalement les États-Unis, considère d’injuste de les distribuer au sein de l’Otan. Il a ajouté qu’il ne fallait pas estimer que le développement d’une défense commune de l’UE pourrait remplacer la coopération de défense transatlantique.
L’Allemagne et la France ont l’intention d’interagir activement pour que Berlin obtienne un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies. C’est ce que stipule le nouvel accord de coopération entre l’Allemagne et la France, qui sera signé à Aix-la-Chapelle le 22 janvier et dont des extraits ont été publiés par le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung. L’accord prévoit la création d’un conseil mixte sur les questions de défense et de sécurité. Berlin et Paris ont convenu de développer un nouvel accord en janvier dernier. L’accord prévoit l’intégration économique, la coopération dans les domaines de la défense et de la sécurité, la politique étrangère, la promotion des intérêts franco-allemands, le renforcement de la compétitivité de l’Allemagne et de la France et le renforcement de l’interaction entre les sociétés civiles.
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