Aggravation de la situation sur la frontière kirghizo-tadjik

1.Les États-Unis

Donald Trump a déclaré que les attaques contre les installations pétrolières en Arabie saoudite semblaient avoir été faites par l’Iran, mais qu’une enquête était toujours en cours. Selon lui, les États-Unis ne veulent pas entrer en guerre avec l’Iran, mais les actions militaires des États-Unis seraient une réponse proportionnelle aux frappes portées aux raffineries saoudiennes. En outre, le Président américain a souligné que les États-Unis étaient plus que tout autre pays de l’histoire de l’humanité prêts à un éventuel conflit. Et de rajouter que Washington avait l’intention de discuter de la situation avec les pays de la région. Dans le même temps, il partage l’avis du secrétaire d’État américain Mike Pompeo, qui avait accusé Téhéran d’avoir attaqué la raffinerie saoudienne. Plus tôt, le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper, avait déclaré que Washington et ses partenaires travaillaient sur des options pour répondre à une «attaque sans précédent», dans le but de protéger un «ordre fondé sur des règles» sapé par l’Iran.

2.La Russie — la Turquie — l’Iran

La Russie, la Turquie et l’Iran ont convenu de prendre des mesures concrètes pour protéger les civils et le personnel militaire des pays garants dans la zone de désescalade d’Idlib en Syrie, selon une déclaration commune à la suite du sommet d’Ankara sur le règlement du conflit syrien. Les dirigeants des trois pays se sont déclarés gravement préoccupés par la présence croissante de l’organisation terroriste Khayat Tahrir al Cham (interdite en Russie) dans la zone de désescalade et ont réaffirmé leur détermination à poursuivre leur coopération dans l’intérêt de l’élimination définitive des groupes terroristes du Daech, du Front al-Nosra et de tout autre groupe terroriste lié à Al-Qaida ou à Daech (les organisations nommées ci-dessus interdites en Russie). D’après la déclaration commune, la Russie, la Turquie et l’Iran sont attachés à la «souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale» de la Syrie. Les pays estiment que les attaques militaires israéliennes en Syrie violent «la souveraineté et l’intégrité territoriale» de la Syrie.

3.Le Tadjikistan — le Kirghizistan

Le ministère kirghiz des Affaires étrangères a adressé une note de protestation à l’ambassadeur du Tadjikistan à Bichkek à la suite de l’aggravation de la situation à la frontière, selon le service de presse de la diplomatie kirghize. Le document proteste vigoureusement «contre les actions illégales des troupes frontalières du Comité d’État pour la sécurité nationale du Tadjikistan, qui ont été les premières à avoir pilonné sur les postes frontières Maksat et Sai du Kirghizistan». Un soldat est mort et sept autres ont été blessés dans les bombardements. «Cet incident est le résultat de la construction par la partie tadjike d’un poste d’observation militaire sur une partie non localisée de la frontière entre le Kirghizistan et le Tadjik, qui a été ouverte sans coordination avec la partie kirghize, et de l’entière responsabilité de la partie tadjike de l’aggravation de la situation dans les régions frontalières», a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

4. Israël

Le deuxième tour des élections législatives a débuté en Israël. A la suite des élections, la composition de la Knesset de la 22ème convocation sera déterminée, une coalition gouvernementale sera formée et un Premier ministre sera nommé. Il est prévu, que plus de 6 millions de personnes participeront aux élections lesquelles ont été reprogrammées parce qu’après les élections du 9 avril, le Premier ministre actuel Benjamin Netanyahu était incapable de convenir, en l’espace de 42 jours, de créer une coalition qui contrôlerait le minimum nécessaire de 61 sièges à la Knesset. En conséquence, le chef du gouvernement a proposé une loi sur la dissolution du plus haut corps législatif, exactement un mois après le serment des députés. C’est alors qu’une nouvelle élection a été fixée pour le 17 septembre.