Attaque à la roquette sur Stepanakert

1.Azerbaïdjan

Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a fait état d’un bombardement de la ville de Terter et des villages des rayons de Terter et Goranboy par les forces armées arméniennes. Selon la partie azerbaïdjanaise, son adversaire a également tiré sur ses positions dans les régions de Tovuz, Gadabay et Dashkesan en Azerbaïdjan avec des mortiers et des armes légères. Les combats dans les régions d’Agderin, d’Agdam, de Khojavend et de Qubadli ont également été signalés. Selon le ministère azerbaïdjanais de la Défense, après avoir subi des pertes en effectifs et en équipements militaires, les forces arméniennes ont été contraintes de battre en retraite dans différentes directions du front. «Actuellement, les opérations de combat se poursuivent. Nos troupes surveillent la situation opérationnelle», a précisé le ministère azerbaïdjanais de la Défense.

2.Haut-Karabakh

La porte-parole du ministère arménien de la Défense, Shushan Stepanyan, a déclaré sur sa page Facebook que vendredi soir, des groupes d’assaut des forces armées azerbaïdjanaises avaient tenté d’attaquer la ville de Chouchi du Haut-Karabakh. Et d’ajouter que les attaques ont été repoussées par l’armée de défense de la République non reconnue du Haut-Karabakh. «Dans la nuit du 6 novembre, les combats se sont poursuivis sur toutes les directions principales du front», a par ailleurs fait remarquer Mme Stepanyan. Et d’ajouter que tout au long de la journée, les forces armées azerbaïdjanaises ont effectué des tirs de roquettes et d’artillerie sur les colonies et les infrastructures civiles du Karabakh. Des victimes parmi la population civile ont été signalées. «Les tentatives d’attaque des forces ennemies se poursuivent dans toutes les directions du front», a-t-elle précisé.

3.Haut-Karabakh

Les autorités de la république non reconnue du Haut-Karabakh ont rapporté sur Facebook que les forces armées azerbaïdjanaises avaient tiré sur les villes de Stepanakert et Chouchi toute la nuit. Le bombardement a tué trois civils. La nuit du 5 au 6 novembre était agitée dans des colonies pacifiques, les forces azerbaïdjanaises et turques ayant tiré sur les villes de Chouchi et de Stepanakert. Plusieurs maisons ont été incendiées à Chouchi, l’attaque a également fait des dégâts dans la capitale. «Selon des données préliminaires, il y a trois morts parmi les civils», indique le message.

4.Haut-Karabakh

Le Service national des situations d’urgence de la République non reconnue du Haut-Karabakh a indiqué que les forces armées azerbaïdjanaises avaient lancé des bombes à sous-munitions sur Stepanakert. «L’ennemi cible les bâtiments résidentiels, les infrastructures civiles et publiques. Il n’y a pas encore de données sur les victimes», indique le communiqué publié sur la page Facebook du Service d’Etat. À son tour, le ministère azerbaïdjanais de la Défense a démenti ces informations. «Les informations sur le bombardement présumé de Khankendi (nom azerbaïdjanais de Stepanakert) par l’armée azerbaïdjanaise sont délibérément diffusées de manière erronée», indique le message publié sur la chaîne Telegram du ministère azerbaïdjanais.

5.Haut-Karabakh

Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a déclaré que les forces armées arméniennes avaient quitté leurs positions sur la ligne de front de Qubadli près de la zone de combat au Haut-Karabakh. L’ennemi, incapable de résister à l’assaut des tirs de l’armée azerbaïdjanaise pendant les batailles dans la direction Qubadli-Latchin du front, a quitté ses positions et s’est enfui». Et de préciser que les unités transférées depuis l’Arménie ne sont pas rendues sur les positions qui leur avaient été confiées», indique le message. Le ministère azerbaïdjanais a également fait état de l’explosion du dépôt de munitions des forces armées arméniennes près de Stepanakert. Cette explosion «a provoqué un incendie massif. Les flammes se sont rapidement propagées au dépôt, entraînant une puissante explosion», précise le ministère Le dépôt de munitions en question a été utilisé pour fournir des armes et des munitions à certaines unités de l’armée.