Attaque contre la mission diplomatique russe à Kaboul

La Défense de Russie informe que les casques bleus russes assurent la sécurité des déplacements des véhicules et des citoyens par le corridor de Latchin au Haut-Karabakh. « Les casques bleus assurent la sécurité des déplacements des voitures civiles et de la population par le corridor de Latchin, la transportation de l’alimentation et de biens différents, escortent et assurent la sécurité de brigades de réparation qui accomplissent des tâches de reconstruction de l’infrastructure », — dit le message. La Défense note que plus de 26 mille personnes sont rentrées dans leurs maisons.

Lors de la 27e réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’OSCE, le chef de la Diplomatie turque Mevlut Cavusoglu a déclaré que l’accord sur le Haut-Karabakh pourrait avoir un effet positif sur les relations entre Ankara et Erevan. La réunion s’est tenue dans le format de visioconférence. « L’accord entre l’Azerbaïdjan, l’Arménie et la Russie représente une bonne possibilité d’instaurer la paix après trois décennies. Il aura un effet positif sur la stabilité dans la région aussi bien que sur les relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et celles entre l’Arménie et la Turquie », — a dit le ministre.

La porte-parole de la Diplomatie russe Maria Zakharova informe que mardi une voiture de l’ambassade de Russie en Afghanistan a explosé à Kaboul sur un engin explosif improvisé. Les employés de l’ambassade ont eu une légère contusion. Selon les informations préliminaires, l’attaque a ciblé un camion des forces de sécurité afghanes avec des militaires à bord. Le camion se déplaçait devant la voiture diplomatique. La Diplomatie n’exclut pas que l’attentat ait ciblé les citoyens russes. Zakharova a demandé à la partie afghane d’organiser une enquête sur l’incident et de prendre des mesures exhaustives afin d’assurer la sécurité du personnel des institutions étrangères russes en Afghanistan. « L’ambassade de Russie à Kaboul réalise des événements additionnels afin de renforcer la protection du personnel et des objets de la mission diplomatique », — dit le message.

Les militaires russes ont réalisé une patrouille dans le gouvernorat d’Hassaké dans le nord-est de la Syrie, informe le chef d’une section de la police militaire, le lieutenant Alexei Fadeev. L’itinéraire passait de la localité de Kamychly à celle d’Andivar et vice-versa. La patrouille longue de 30 km visait à explorer la situation dans les localités. Des hélicoptères militaires Mi-8 et Mi-35 assuraient la sécurité de la colonne à des altitudes extrêmement basses. En outre, ils effectuaient la reconnaissance aérienne du territoire adjacent. Plus de 30 militaires et cinq matériels de la police militaire russe ont participé à la patrouille, dont des véhicules blindés BTR-80 et Rys.

Le gouvernement du Japon a exprimé sa protestation suite au déploiement de complexes antiaériens S-300V4 de la région militaire d’Extrême-Orient sur les îles Kouriles, relate TASS citant le service de presse de la Diplomatie japonaise. « L’ambassade du Japon en Russie a adressé la protestation au ministère des Affaires étrangères de Russie en notant que de telles démarches n’avaient rien à voir avec la consolidation des capacités militaires russes et étaient incompatibles avec la position de notre pays sur ces îles », — dit le message de la partie japonaise. Selon le secrétaire général du cabinet des ministres du Japon Katsunobu Kato, les autorités japonaises « vont suivre de près les actions des forces armées de Russie à l’Extrême-Orient, y compris les territoires du nord », et d’estimer les effets de ces actions « dans le domaine de sécurité ». Mardi, la Défense russe avait informé que les complexes antiaériens avaient été mis en service sur les îles Kouriles.

La chaîne Al Alam citant une source relate que le physicien nucléaire Mohsen Fakhrizadeh a été assassiné via une arme automatique téléguidé par un satellite. L’attentat aurait été organisé par les services secrets d’Israël. Lundi, le chef du Haut conseil de la sécurité nationale de l’Iran Ali Chamkhani a confirmé que l’assassinat avait été perpétré via un équipement électronique, sans présence d’assassins. Le ministre de l’Information de l’Iran Mahmoud Alavi a déclaré que le renseignement iranien ne publierait l’information sur le meurtre du scientifique dont il disposait avant de faire « des conclusions concrètes ». Le ministre a souligné que les services de renseignement « ayant plusieurs preuves, examinaient tous les aspects du problème ».