Casques bleus russes au Haut-Karabakh
1.Haut-Karabakh
Le Ministère russe de la défense a déclaré que les soldats de la paix russes se sont installés dans la zone du conflit du Haut-Karabakh où ils effectueraient le contrôle du cessez-le-feu et des opérations militaires. «Les colonnes militaires devront parcourir plus de 250 km et déployer un contingent de maintien de la paix avec des postes d’observation russes le long de la ligne de contact dans le Haut-Karabakh et le long du corridor de Latchin», indique le message du ministère. Auparavant, il avait annoncé que plus de 400 soldats de la paix russes avaient été transportés à bord de 20 avions de transport militaires Il-76 dans la zone concernée.
2.Haut-Karabakh
Lors d’un briefing, le chef de la principale direction opérationnelle de l’état-major russe, Sergueï Roudskoi a déclaré que l’Arménie et l’Azerbaïdjan avaient cessé les hostilités dans la zone du conflit du Haut-Karabakh, les unités des forces armées des deux pays se sont arrêtées à leurs positions. Il a également déclaré qu'»un contingent de maintien de la paix de la Russie [était] en train d’être transporté sur le territoire du Haut-Karabakh et du corridor de Latchin pour contrôler la mise en œuvre des accords de cessez-le-feu et des hostilités». M.Rudskoï a également souligné que les soldats de la paix russes avaient pris le contrôle du corridor de Latchin et du tronçon de la route de Latchin — la ferme d’État Lysogorsky et ont mis en place des postes d’observation temporaires.
3.Arménie
Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a déclaré en direct sur sa page Facebook que l’Arménie avait été contrainte de signer l’accord pour mettre fin à la guerre dans le Haut-Karabakh afin d’éviter un effondrement militaire. «Si les hostilités se poursuivaient, il y avait une très forte probabilité que Stepanakert, Martuni, Askeran seraient tombées. Par la suite, des milliers de nos soldats auraient pu être encerclés, c’est-à-dire qu’il y aurait eu un effondrement. Nous avons été contraints de signer cet accord», a expliqué M.Pachinian. Il a ajouté que cette décision avait été prise après les recommandations de l’état-major général et de la direction de la République non reconnue du Haut-Karabakh.
4. Turquie.
Recep Tayyip Erdogan a déclaré ce mercredi qu’Ankara et Moscou avaient signé un mémorandum sur la création d’un centre conjoint russo-turc pour surveiller le cessez-le-feu au Haut-Karabakh. Le président turc s’est également dit espérer qu'»une paix juste sera assurée en Syrie», tout comme au Haut-Karabakh. «La Turquie est prête pour une coopération plus étroite avec la Russie sur l’avenir de la Syrie», a ajouté le chef de l’État turc. Selon M.Erdogan, la Turquie «de concert avec la Russie prendra sa place parmi les soldats de la paix au Haut-Karabakh». Il a également déclaré qu’Ankara «coopérera[it] plus étroitement» avec Bakou. Le 10 novembre, le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a fait savoir lors d’un point presse que la création d’un centre de surveillance dans le Haut-Karabakh sur le territoire de l’Azerbaïdjan n’était pas énoncée dans la déclaration tripartite sur le cessez-le-feu et ses conditions, mais «fai[sait] l’objet d’un accord séparé». Selon M.Peskov, la présence de soldats de la paix turcs au Haut-Karabakh n’est pas envisagée.
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