Enquête sur le crash d’un Boeing 737

1.Iran

L’Organisation de l’aviation civile iranienne a publié un rapport sur l’enquête initiale sur l’accident du Boeing 737. Selon le rapport, l’avion a pris feu avant même qu’il n’entre en collision avec le sol. «L’avion a pris feu dans les airs. Selon des témoins, l’incendie était visible sur l’avion et s’est propagé à son fuselage», indique le rapport. Il est à noter que selon la trajectoire du vol de l’aéronef, après une défaillance technique, il a fait un demi-tour pour regagner l’aéroport. L’équipage de l’avion n’a pas relayé «aucun message sur les circonstances de vol inhabituelles.»

2.Ukraine

Le Conseil de sécurité nationale et de défense d’Ukraine envisage plusieurs versions du crash de Boeing en Iran. Le tir d’un système de missiles sol-air Tor de production russe, une attaque terroriste, ainsi qu’une explosion de moteur pour des raisons techniques figurent parmi les versions principales. La Commission d’État d’enquête sur le crash du Boeing d’Ukraine International Airlines, composée de 45 personnes, est arrivée à Téhéran cette nuit.

3.États-Unis

En citant des hauts responsables de l’administration américaine, le journal Washington Post rapporte que l’Iran a ajusté une frappe de missiles sur des bases américaines en Irak pour éviter de graves dommages. Selon l’interlocuteur du journal, cette mesure a permis à l’Iran de «sauver la face» et d’éviter de déclencher des hostilités à grande échelle. Des attaques de missiles contre des bases américaines en Irak ont été menées en réponse au meurtre du général iranien Qassem Soleimani. Donald Trump a annoncé l’introduction de nouvelles sanctions contre Téhéran.

4.ONU

Selon l’agence Reuters, le représentant permanent des États-Unis auprès de l’ONU, Kelly Kraft, a envoyé une lettre au Conseil de sécurité de l’ONU l’informant que Washington était prêt à négocier avec l’Iran sans conditions préalables pour réduire les tensions dans la région. Selon Kraft, les États-Unis cherchent à «empêcher une nouvelle menace à la paix et stabilité internationales ou une escalade du régime iranien». Quant à Téhéran, le représentant permanent de l’Iran auprès de l’ONU a déclaré que la proposition américaine ne pouvait pas être acceptée, Washington imposant des sanctions contre l’Iran.