Exercices Caucase-2020
1.Russie
Les manœuvres militaires Caucase-2020 ont débuté ce 21 septembre en Russie et se dérouleront jusqu’au 26 septembre dans la mer Noire et la mer Caspienne sous la direction du chef d’état-major général des forces armées russes, le général de l’armée Valery Gerassimov. Il s’agit de la dernière étape de la formation opérationnelle des forces armées cette année. Selon le ministère russe de La Défense, au total, environ 80,000 personnes sont impliquées dans les exercices, dont les employés du ministère des situations d’urgence et de la garde nationale. En outre, des militaires arméniens, biélorusses, chinois, myanmarais et pakistanais participeront également aux manœuvres. Le nombre du contingent étranger ne dépassera pas 1,000 personnes. Des représentants de l’Azerbaïdjan, de l’Indonésie, de l’Iran, du Kazakhstan, du Tadjikistan et de Sri Lanka s’y rendront également en tant qu’observateurs.
2.Syrie
Le contre-amiral Alexander Grinkevich, chef adjoint du Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes en Syrie, a annoncé que les membres du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham, interdit en Russie, préparaient une provocation avec l’utilisation de substances toxiques dans le sud de la zone de désescalade d’Idlib. «Selon les informations disponibles, les combattants de la pseudo-organisation de défense des droits de l’homme les Casques blancs sont directement impliqués dans la préparation des sites de provocation chimique prévus, dont du tournage de vidéos», a ajouté M.Grinkevich. Selon lui, les combattants prévoient d’organiser des attaques dans les prochains jours en colonies d’Ariha et de Besames «pour accuser les forces gouvernementales de Syrie d’utilisation des armes chimiques contre des civils».
3.Syrie
L’armée russe et turque a mené un exercice de patrouille conjoint dans la zone de désescalade d’Idlib, a annoncé le chef adjoint du centre de coordination de la zone de désescalade d’Idlib, Yevgeny Polyakov. «Les questions de coordination du personnel militaire impliqué directement dans les patrouilles, la communication sur l’itinéraire à l’aide de signaux spéciaux, ont été débattues», a-t-il fait savoir. Les participants aux exercices ont travaillé l’interaction des militaires des deux pays en cas de situation d’urgence, y compris lors d’une attaque contre une colonne de combattants. Les militaires ont évacué les «blessés» et ont également travaillé les actions des unités de soutien.
4.États-Unis
L’envoyé spécial du Président états-unien chargé du contrôle des armements, Marshall Billinggslea, a déclaré à Kommersant que les États-Unis pourraient proposer de nouvelles conditions pour prolonger le Traité New Start de réduction des armes stratégiques (СНВ-III) si la Russie n’acceptait pas la proposition avant l’élection présidentielle américaine. Et de souligner que les États-Unis considèrent la proposition faite à la Russie «comme modérée à ce stade et très raisonnable». «Je suppose que si la Russie ne l’accepte pas, alors après la réélection de Trump, les «frais d’entrée» augmenteront. Si d’ici là nous n’avancerons pas, alors nous aurons un certain nombre de nouvelles conditions sur lesquelles nous devrons insister», a précisé M.Billinggslea. Il a également souligné que si la Russie et les États-Unis ne signaient pas l’accord proposé d’ici février, alors les États-Unis n’ont pas l’intention de prolonger le traité START, il ne leur étant pas avantageux.
5.Russie
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a qualifié la déclaration de l’envoyé spécial du Président états-unien chargé du contrôle des armements, Marshall Billinggslea, selon laquelle Washington offrira à Moscou de «nouvelles conditions» pour prolonger le Traité New Start de méthodes ultimatum qui réduisent les chances de signature de tout accord. «Il n’est pas moins étrange que Billinggslea, dans ses commentaires, donne l’impression que la Russie était d’accord avec les États-Unis sur la nécessité d’impliquer la Chine dans les négociations dans ce domaine. Il ne s’agit que d’une distorsion délibérée de notre position», a déclaré Ryabkov. Selon la Russie, l’adhésion à des accords ou à des négociations «appartient à la sphère du choix souverain de tout pays, y compris la Chine». «Nous n’avons pas pris et n’avons pas l’intention de prendre des mesures pour» attirer «la Chine vers de telles négociations, comme cela a été répété à plusieurs reprises à nos collègues américains.» Et de préciser que les affirmations de Washington contredisent absolument les faits réels et ce n’est pas le premier exemple de ce genre.
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