Explosion à la frontière israélo-syrienne

Une puissante explosion s’est produite sur le plateau du Golan, près de la frontière syro-israélienne, selon l’agence nationale libanaise NNA. «Les habitants de certaines colonies du district de Marjayoun (sud du Liban) ont entendu le bruit d’une forte explosion. De la fumée monte des hauteurs du Golan occupées», indique le média. Il a également été rapporté que «le travail de l’artillerie à canon lourd a été entendu.» En outre, il a été signalé que des rafales de mitrailleuses ont été entendues près des positions frontalières israéliennes dans le territoire libanais occupé. Le plateau du Golan est le carrefour d’Israël, de la Syrie et du Liban et est considéré comme une zone de hautes tensions.

Une explosion s’est produite dans le centre de Bagdad, près de l’une des entrées dans la «zone verte» de la ville, a relaté la chaîne Al Arabiya sans préciser d’autres détails. Citant l’ambassade britannique à Bagdad, l’agence Reuters a rapporté qu’un convoi de véhicules appartenant à la mission diplomatique britannique avait été attaqué avec un engin explosif. Aucune victime n’a été signalée.

Le ministère turc de la Défense nationale a signalé une attaque contre l’un de ses postes d’observation dans le gouvernorat syrien d’Idlib. «Dans la zone de désescalade d’Idlib, des groupes de personnes qui ressemblaient à des civils se sont approchés de nos postes d’observation 3,4,5,6,7,8 et 9. Ils ont attaqué notre poste d’observation numéro 7 et se sont enfuis après les mesures prises», indique le message du ministère turc de la Défense. Et de préciser que ces groupes étaient «coordonnés par le régime (du président syrien Bachar al-) Assad».

Les manifestations contre la présence militaire turque en Syrie ont eu lieu dans plusieurs gouvernorats, dont Hama et Alep, ayant rassemblé plusieurs dizaines de personnes, relatent des médias syriens. Les habitants du gouvernorat d’Idlib se sont rassemblés aux postes d’observation de l’armée turque avec des affiches «Idlib est la terre syrienne» et scandaient des slogans. L’armée turque a utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants près du village d’Alsurman. Les manifestants sont toutefois restés sur les lieux et ont même accroché un portrait du Président syrien Bachar al-Assad aux portes du poste d’observation turc.

Les Forces de défense israéliennes ont rapporté sur Twitter qu’en réponse au lancement de 15 roquettes contre Israël, son armée a effectué des frappes aériennes sur des cibles du mouvement palestinien radical Hamas dans la bande de Gaza. «Nos forces aériennes ont attaqué les installations du Hamas dans la bande de Gaza, y compris une usine de production d’armes et d’explosifs, ainsi qu’une base militaire», indique le communiqué. Mardi, lors d’une cérémonie à Washington pour signer des accords de normalisation des relations entre Israël, les Émirats arabes unis et Bahreïn, des radicaux palestiniens ont tiré deux roquettes sur Israël. L’un des missiles a été intercepté par un système de défense aérienne.

Citant une déclaration du représentant de l’administration provinciale Attaullah Khogyani, la chaîne de télévision afghane 1TV a rapporté qu’à la suite des affrontements dans la province de Nangarhar, près de 30 militants du mouvement radical taliban (interdit en Russie) ont été éliminés par les forces de sécurité afghanes. Des radicaux ont attaqué plusieurs points des forces de sécurité dans les zones de Hisarak et Sherzad jeudi soir. À la suite des actions de représailles des unités des forces gouvernementales, 29 radicaux ont été détruits. Au moins 20 autres talibans ont été blessés. Il est également signalé qu’à la suite de l’attaque, 20 soldats des forces de sécurité afghanes ont été tués et 15 autres blessés.