Haut-Karabakh. Le travail des soldats de la paix russes

1. Haut-Karabak

Le ministère russe de la Défense a démenti les informations antérieures sur l’encerclement des soldats de la paix russes dans le Haut-Karabakh. Plus tôtm, des médias avaient diffusé la déclaration du Premier ministre arménien, selon laquelle les soldats de la paix russes avaient été encerclés par des troupes azerbaïdjanaises près des villages de Khin Tager et Khtsaberd de la région de Hadrut. Selon le ministère russe, ces informations «ne correspondent pas à la réalité». À noter que les soldats de la paix russes exécutent des tâches de manière régulière tant aux postes d’observation que dans le cadre du contrôle du respect du régime de cessez-le-feu. «Le cessez-le-feu est observé sur toute la ligne de contact», a par ailleurs souligné le ministère.

2. Russie — Haut-Karabakh

Lors de sa conférence de presse annuelle, Vladimir Poutine a estimé que le conflit au Haut-Karabakh avait éclaté cette année non pas à cause de l’ingérence de certaines forces extérieures. Le Président russe a souligné que, du point de vue du droit international, le Haut-Karabakh fait partie de l’Azerbaïdjan. Et de noter que le principal résultat des accords conclus est la préservation des vies humaines. Selon le chef de l’État russe, les médiateurs internationaux sur le Karabakh devraient passer de la parole aux actes et aider la population locale, et non la laisser uniquement à la Russie. Vladimir Poutine a également fait remarquer que le nombre de soldats de la paix russes pourrait être augmenté, mais uniquement par accord avec les parties au conflit.

3. États-Unis

Les États-Unis estiment que la présence de soldats de la paix russes au Haut-Karabakh menace de déstabiliser la situation dans la région, a déclaré lors d’un briefing le secrétaire d’État adjoint aux Affaires politico-militaires Clarke Cooper. Il a ainsi répondu à une question d’un journaliste azerbaïdjanais sur la possible opposition de Washington à l’influence russe dans la région concernée. «C’est définitivement un défi pour toutes les parties et tous les États impliqués. Pour cette raison, les États-Unis accordent une attention particulière à la situation humanitaire, qui a été en partie annoncée en novembre par le secrétaire d’État américain Mike Pompeo», a précisé M.Cooper.

4. Arménie

Dans une interview accordée au journal français Le Monde, le ministre arménien des Affaires étrangères, Ara Ayvazyan, a déclaré que l’Arménie appréciait les efforts de Vladimir Poutine et de Sergueï Lavrov, visant à mettre fin aux hostilités au Haut-Karabakh. «Le peuple arménien apprécie les efforts dans cette direction, grâce auxquels des milliers de vies ont été sauvées. Le but de la présence des soldats de la paix russes en Artsakh est d’éviter un nouveau conflit», a estimé M.Ayvazyan. Il a également déclaré que les autorités arméniennes soupçonnaient que l’Azerbaïdjan ne fournissait pas d’informations complètes sur le nombre de soldats capturés pendant les hostilités au Haut-Karabakh. Et de souligner qu’«il est nécessaire de trouver d’urgence une solution à ce problème».

5. Haut-Karabakh

Dmitri Perepelkin, chef adjoint du Centre de la réconciliation des bélligérants du contingent russe de maintien de la paix au Haut-Karabakh, a déclaré que les sapeurs russes avaient déminé 195 hectares de territoire et 60 km de routes et neutralisé plus de 6.000 explosifs au Haut-Karabakh. Et de préciser qu’avec les représentants du Comité international de la Croix-Rouge, l’échange de corps de morts entre les parties arménienne et azerbaïdjanaise et la recherche de personnes disparues se poursuivent. «Pour améliorer l’efficacité de ce travail, le nombre de groupes de recherche est passé de trois à cinq», a-t-il souligné.

6. Inde

L’Inde a mené mercredi des lancements d’essais de deux missiles balistiques Prithvi-2 à courte portée de production indienne, a relaté l’agence ANI. Des tests de missiles ont eu lieu sur un site d’essai dans l’État de l’est d’Odisha et ont été réalisés avec succès. Le développeur de missiles est l’Organisation indienne de recherche et de développement pour la défense. «Prithvi-2» est capable de livrer des ogives nucléaires, le poids d’un ogive étant de 500 à 1.000 kg.