Haut-Karabakh. Les combats continuent
1. Haut-Karabakh
Les combats dans la zone de conflit du Haut-Karabakh se poursuivent, selon le ministère azerbaïdjanais de la Défense. Son communiqué indique que mercredi et dans la nuit du 22 octobre, les hostilités se sont déroulées avec une intensité variable dans les directions Agdera-Agdam, Fizuli-Jabrayil et Zangilan-Qubadli. Il est également indiqué qu’à la suite de l’opération menée par les forces armées azerbaïdjanaises dans la direction de Qubadli, les unités de défense des forces armées arméniennes, ayant subi des pertes de personnel et de matériel militaire, ont été contraintes de se retirer de hauteurs importantes et de plusieurs positions. Le ministère a souligné que «les troupes azerbaïdjanaises contrôlent la situation opérationnelle».
2. Haut-Karabakh
Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a déclaré que l’Arménie avait lancé des frappes de missiles balistiques en direction de la région de Qabala dans le nord du pays. «Le 22 octobre à 09h00 (08h00 heure de Moscou), des missiles balistiques ont été lancés depuis le territoire arménien en direction de Qabala et Kurdamir», a indiqué le service de presse du ministère azerbaïdjanais. À son tour, le représentant du ministère arménien de la Défense Artsrun Hovhannisyan a démenti la déclaration des autorités azerbaïdjanaises. «C’est une autre provocation de l’Azerbaïdjan et vise à impliquer l’Arménie dans les hostilités», a-t-il déclaré cité par l’agence TASS.
3. Azerbaïdjan. Règlement (16.00)
Dans une interview au journal japonais Nikkei diffusée jeudi sur la chaîne d’Etat AzTV, le Président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a déclaré que l’Azerbaïdjan n’était pas contre l’introduction d’observateurs internationaux ou de soldats de la paix dans le Haut-Karabakh. Cependant, l’Azerbaïdjan présentera ses propres conditions. Il a fait remarquer que cette mesure faisait partie des principes fondamentaux du règlement du conflit du Haut-Karabakh. «Et, bien sûr, les deux parties, l’Azerbaïdjan et l’Arménie, doivent s’entendre sur la composition des observateurs ou des soldats de la paix», a-t-il précisé. M.Aliyev n’a pas non plus exclu la possibilité d’une rencontre avec le Premier ministre arménien Nikol Pachinian à Moscou, mais a en même temps souligné que «les perspectives d’un règlement pacifique du conflit avec l’actuel gouvernement arménien étaient très éloignées». Le chef de l’État azerbaïdjanais a également déclaré que Bakou n’accepterait jamais de tenir un référendum sur l’autodétermination du Haut-Karabakh. «Nous ne serons jamais d’accord avec cela. Pendant les négociations, nous n’avons pas donné notre consentement, et maintenant que nous avons rendu la plupart des territoires, c’est hors de question», a tranché M.Aliyev.
4. Afghanistan
12 personnes ont été tuées lors d’une frappe aérienne dans la région de Baharak, dans la province afghane de Takhar, selon TOLONews. La frappe aérienne a ciblé la zone où se trouvait l’école religieuse. Selon la chaîne de télévision, la plupart des victimes sont des adolescents. 14 habitants ont été blessés. La frappe aérienne aurait été effectuée par erreur. Les responsables de la sécurité n’ont pas précisé si elle avait été menée par l’armée de l’air afghane ou par des avions de la coalition internationale. Ceci intervient moins 24 heures après de violents affrontements entre les forces gouvernementales et les formations du mouvement radical taliban (interdit en Russie) à Baharak. Selon les dernières données, environ 50 soldats afghans ont été tués dans ces combats.
5.Russie-Syrie
Lors d’une table ronde au Conseil de la Fédération, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, a déclaré que la Russie ne pouvait pas permettre au Conseil de sécurité de l’ONU d’adopter une résolution sur la Syrie basée sur le rapport de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et avait l’intention de travailler avec d’autres pays sur cette question. Le 21 octobre, le rapport de l’OIAC sur la Syrie est arrivé au Conseil de sécurité de l’ONU. M.Verchinine a suggéré que sur la base de ce rapport, les États-Unis proposeraient d’adopter une «résolution absolument inacceptable» sur les armes chimiques contre la Syrie. Et d’ajouter que la Russie continuera à utiliser son droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU afin d’éviter de prendre des décisions «qui seront difficiles à mettre en œuvre, voire impossibles du point de vue des intérêts nationaux à long terme de la Fédération de Russie».
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