L’explosion d’un dispositif contre un convoi à Idlib.

1.Syrie

Le contre-amiral Oleg Zhuravlev, chef du Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes en Syrie, a déclaré que des radicaux du groupe Al-Islamad-Turkestani (interdit en Russie) ont effectué le 27 mai une explosion d’un dispositif improvisé à Idlib. «Selon les informations dont dispose le Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes, [l’explosion a été perpétrée] alors que le convoi militaire turc se déplaçait près du dépôt de munitions du groupe terroriste», a fait savoir Zhuravlev. Le convoi turc se déplaçait notamment le long de l’autoroute M4 près de la localité d’Inkzik sur le territoire de la zone de désescalade d’Idlib. Un soldat turc a été tué.

2.Syrie

Le Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes en Syrie a annoncé que la 13e patrouille russo-turque a eu lieu le 28 mai le long d’un tronçon de l’autoroute M4 dans la zone de désescalade d’Idlib reliant Alep et Lattaquié. «Pour la première fois, une patrouille conjointe russo-turque a atteint le village de la province d’Urum-Al-Jawz ayant parcouru environ 20 kilomètres», a précisé la partie russe. Du côté russe, deux véhicules de transport de troupe BTR-82A et un véhicule blindé Tigr ont été impliqués. Depuis les air, des drones des Forces aérospatiales russes contrôlaient le déplacement du convoi. L’interaction des parties a été réalisée par le biais du Centre conjoint de coordination.

3.Onu — Syrie

S’exprimant lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies par vidéoconférence, le premier représentant permanent adjoint russe auprès de l’Onu, Guennadi Kouzmine, a déclaré que les sanctions unilatérales contre la Syrie, ainsi que les mesures des autorités ukrainiennes contre les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, frappaient les civils dans le contexte de la propagation du coronavirus. Kouzmine a souligné l’importance d’appeler le Secrétaire général de l’Onu à mettre fin aux hostilités pour lutter contre la pandémie. «Mais cela ne sera pas suffisant sans évoquer son appel à la levée des sanctions qui pourraient empêcher les pays de freiner la pandémie», a déclaré Kouzmine, cité par TASS. Le diplomate a souligné que la levée des sanctions unilatérales, dont avec la Syrie, était nécessaire pour «assurer l’accès aux soins médicaux, aux médicaments sûrs et à des prix abordables, aux vaccins, aux matériaux de protection individuelle et à la nourriture».

4.Syrie

Guennadi Gatilov, ambassadeur de Russie au siège de l’Onu à Genève, a déclaré que l’ordre du jour du comité constitutionnel syrien avait été convenu. Il se réunira une fois que la pandémie prendra fin. «Avant l’éclatement de la crise, des contacts actifs sur un règlement syrien ont été entretenus à Genève. Littéralement à la veille de l’arrêt de toutes ces activités, il était possible de se mettre d’accord sur l’agenda du comité constitutionnel pour la Syrie», a souligné le diplomate. Gatilov a également fait remarquer qu’il était en contact par téléphone avec l’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen.

5.Afghanistan

Citant une déclaration du représentant du gouverneur de Parwan, la chaîne de télévision afghane TOLONews a fait part d’une attaque des talibans d’un point de contrôle dans cette province de Parwan, située dans le nord-est du pays. L’attaque a tué sept soldats et en a blessé encore un. Une source de sécurité a fait état au moins de 10 militaires tués dans cette attaque.

6.Russie — Union européenne

Le Kremlin regrette que certains pays de l’UE se voient interdire par leurs alliés de se tourner vers la Russie pour obtenir de l’aide dans la lutte contre le coronavirus, a déclaré le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov. «Nous savons que dans un certain nombre de capitales européennes, les ambassadeurs de certains États recommandent de manière très agressive que les dirigeants de ces pays n’interagissent en aucune façon avec la Russie dans le domaine de l’aide humanitaire», a déclaré Peskov. Et de poursuivre que les ambassadeurs, ne respectant pas particulièrement les normes de comportement diplomatique, exigent qu’ils refusent l’aide qui avait été accordée et qui le sera. «Ceci peut provoquer des regrets en général et surtout des regrets et des malentendus dans cette période difficile de la vie du monde entier, qui nécessite une assistance et une confiance mutuelle», a déclaré le porte-parole du Kremlin, cité par TASS. Auparavant, dans un article pour le journal chinois Global Times, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que certains pays occidentaux interdisaient à leurs alliés de contacter la Russie pour obtenir de l’aide dans la lutte contre la pandémie de coronavirus.