L’Inde a renforcé ses troupes à la frontière avec la Chine
1.Inde-Chine
L’Inde surveille de près la concentration de troupes chinoises dans des zones stratégiquement importantes sur la ligne de contrôle dans l’est du Ladakh, a rapporté le Times of India, citant une source. «Trois divisions d’infanterie indiennes de 10 à 12.000 soldats chacune, ainsi que des chars et de l’artillerie, ont été transférés à la frontière avec la Chine à l’est du Ladakh. Des combattants de l’armée de l’air indienne effectuent des vols de patrouille réguliers au-dessus du Ladakh», a indiqué la source. Plus tôt, le ministère indien des Affaires étrangères avait averti la Chine que sa réticence à respecter les accords bilatéraux sur le retrait des troupes de la zone concernée entraînerait des conséquences négatives pour les relations entre les deux pays. «Nous espérons que la partie chinoise comprendra cela et assurera le rétablissement rapide de la paix et de la tranquillité à la frontière», a déclaré le diplomate.
2.Libye
Dans une déclaration conjointe, la France, l’Allemagne et l’Italie ont appelé les acteurs étrangers opérant en Libye à cesser les hostilités. Les pays ont également appelé les participants étrangers à mettre fin à toute ingérence et à se conformer pleinement à l’embargo sur les armes, introduit par décision du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi qu’à reprendre les négociations au sein du comité militaire au format «5 + 5» sous les auspices de la Mission de soutien des Nations Unies en Libye visant à parvenir à un cessez-le-feu. La déclaration commune des ministères des Affaires étrangères des trois pays indique par ailleurs que la cessation des hostilités «est un élément important pour créer les conditions nécessaires à la reprise effective du dialogue politique inter-libyen, qui garantira une résolution à long terme du conflit».
3.États-Unis -Iran
L’office de contrôle des actifs étrangers du département américain du Trésor a déclaré dans un communiqué que les États-Unis avaient imposé de nouvelles sanctions à l’Iran. Huit sociétés impliquées dans la production d’acier, d’aluminium et de fer et leurs filiales agissant en tant qu’agents commerciaux ont été sanctionnées. La liste contient plusieurs sociétés iraniennes, une entité juridique des Émirats arabes unis, de l’Allemagne et de la région administrative spéciale de Hong Kong. La propriété des sociétés situées aux États-Unis sont bloquées. Il est interdit aux citoyens américains de mener des opérations avec ces sociétés. Le Trésor américain menace également de sanctions les sociétés étrangères si elles coopèrent avec celles faisant partie de la liste.
4.Japon
Le Parti libéral-démocrate de Shinzo Abe prévoit d’élaborer des recommandations d’ici juillet pour assurer la défense antimissile après que le gouvernement japonais a refusé de déployer des systèmes terrestres Aegis Ashore, rapporte la chaîne de télévision NHK. Les membres du parti ont l’intention de discuter d’une alternative possible à Aegis Ashore, de la question de l’augmentation du potentiel de dissuasion et de la répartition des responsabilités dans ce domaine entre le Japon et les États-Unis. Malgré l’abandon du plan de déploiement des systèmes de défense antimissile Aegis Ashore, le gouvernement japonais a l’intention d’acheter aux États-Unis un puissant radar et lance-missiles de ces systèmes, relate le journal Yomiuri. Ces derniers peuvent être utilisés dans d’autres systèmes de défense antimissile qui seront déployés au Japon, indique le journal, citant des sources du Parti libéral-démocrate.
5.Syrie
Les États-Unis sont prêts à libérer les réfugiés du camp d’Al-Roukban en échange de l’aide pour les militants qu’ils contrôlent, indique une déclaration commune des chefs des États-majors russe et syriens sur le retour des réfugiés. «Ainsi, la partie américaine essaie de fournir aux combattants qu’ils contrôlent tout ce qui est nécessaire aux dépens des organisations humanitaires internationales, au lieu de résoudre les problèmes du camp par ses propres moyens, comme l’exige le droit international de la partie occupante», indique le communiqué. Il est souligné que la Russie et la Syrie continuent de déployer des efforts pour accélérer la dissolution du camp de réfugiés d’Al Roukban. Plus tôt, la Russie et la Syrie avaient déjà donné leur accord à la livraison de frets humanitaires dans la zone d’At-Tanf en septembre 2019 et ont rempli toutes leurs obligations. Cependant, les combattant contrôlés par les États-Unis «se sont appropriés la majeure partie de l’aide humanitaire et ont unilatéralement réduit la durée de la mission humanitaire, empêchant les résidents de quitter le camp. En conséquence, au lieu des 2.500 personnes réclamées, seuls 336 citoyens syriens ont quitté la camp», indique le communiqué.
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