L’Ukraine ne cesse de pilonner le Donbass
L’Ukraine ne cesse de bombarder les territoires de la République populaire autoproclamée de Lougansk. La partie ukrainienne frappe délibérément les zones résidentielles. Cette fois, l’artillerie ukrainienne a touché le village Gloubokï, non loin de Bryanka. Un immeuble à appartements s’est retrouvé sous le feu. Les rares personnes étant restées ici sont maintenant obligées de changer le vitrage. En outre, des éclats ont touché la ligne électrique et l’a perturbée.
Dans la soirée du 25 mars, des mortiers du calibre 120, interdits par les accords de Minsk, ont été tiré contre la localité de Frounze depuis la localité de Crimskoe. Une femme a été blessée dans le bombardement, un enfant a reçu une contusion légère. Les représentants de la RPL au sein du Centre conjoint de la coordination du cessez-le-feu et de la stabilisation de la situation en collaboration avec le parquet général et le ministère de l’Intérieur de la République ont établi d’où a été effectué le bombardement, ont rassemblé des éclats de munitions et interrogé les victimes. La milice populaire a fait remarquer que la République populaire autoproclamée de Lougansk allait soulever la question du bombardement du village lors de la prochaine réunion du groupe de contact à Minsk.
La milice populaire de la RPL a abattu un drone des Forces armées de l’Ukraine lancé par les unités de force de Kiev depuis la zone de désengagement numéro 2 Pervomaysk-Zolotoye, a déclaré le porte-parole de la milice populaire de la RPL, lieutenant-colonel Andreï Marotchko. Il a appelé les représentants de la mission spéciale de surveillance de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe à y accorder l’attention et le mentionner dans leurs rapports.
Les autorités militaires et politiques continuent de spéculer sur le travail du point de contrôle d’entrée et de sortie Stanitsa Louganskaya. L’hystérie artificielle est fortement attisée. Elle est liée à la réparation du passage effondré du pont au-dessus de la rivière Severski Donets. Les autorités ukrainiennes proposent d’utiliser le point de passage Zolotoye en tant qu’alternative, c’est-à-dire de contraindre les gens et le transport routier à aller sur le site miné de la route Zolotoye-Pervomaysk. Les résidents et les hôtes de la République ne partagent pas cette initiative. Ils sont pour l’ouverture du point de contrôle d’entrée et de sortie sur le pont près de la ville de Schastie.
Le conflit armé dans le Donbass se terminera lorsque l’Ukraine va à un dialogue direct avec le Donbass, a déclaré le chef de la RPL, Leonid Passetchnik, répondant aux questions des habitants de l’Ukraine envoyées à la ligne téléphonique d’urgence. «C’est une question très douloureuse. Ce n’est pas seulement moi qu’elle préoccupe, mais aussi tous les habitants de la RPL, ainsi que tous les habitants du Donbass. Quand est-ce que la guerre que nous n’avons pas déclenchée sera terminée? Toute tentative de notre part pour régler le conflit sur le plan politique ne trouve absolument aucune compréhension et soutien de la part de l’Ukraine, mais cela indique que cette guerre est tout simplement bénéfique pour les autorités ukrainiennes d’aujourd’hui», a-t-il fait savoir.
«Les représentants de l’Ukraine dans le sous-groupe humanitaire ont été déjà refusés à plusieurs reprises d’échanger 72 séparatistes pour 19 personnes détenues en Ukraine. Cela est dû à deux raisons principales. Premièrement, cette proposition va à l’encontre du paragraphe 6 de l’ensemble de mesures pour l’application des accords de Minsk, ainsi qu’à la formule provisoire précédemment convenue qui sous-entend l’échange de toutes les personnes établies. Deuxièmement, Kiev n’a pas fourni une explication adéquate des raisons pour lesquelles certaines personnes détenues qui avaient été confirmées par l’Ukraine ont été finalement retirées de la liste d’échange. Nous demandons aux représentants de l’Ukraine de cesser de politiser le processus de Minsk et de passer rapidement à la mise en œuvre des mécanismes déjà mis au point pour le retour rapide des personnes détenues, ce que les citoyens des deux côtés de la ligne de démarcation attendent avec impatience et espoir», indique le texte de la déclaration officielle de la commissaire aux droits de l’homme de la RPD, Daria Morozova.
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