La lutte pour la vérité

Bonjour! С’est une émission spéciale d’ANNA News. Je suis Ivan Ignatiev. Et aujourd’hui on parle de la lutte pour la vérité.

Le 1 décembre, une table ronde « Le monde bicolore : la lutte pour la vérité » s’est tenue au centre de presse de l’agence Rossia Sevodnia. Les participants ont discuté des moyens de réaction des médias russes à la lutte des plate-formes occidentales globales contre eux.

Le rédacteur en chef de l’agence ANNA News Anatoli Matviitchiuk et l’observateur militaire Akim Apatchev ont pris part à la discussion.

« L’année 2020 a été marquée par l’activité énorme de Youtube. Quelque chose s’est passé, quelque chose a mal tourné, c’est pourquoi ils ont intensifié leur activité. La guerre d’information est en cours, en fait elle a déjà éclaté. En Russie environ 200 chaînes ont été coupées pendant une année, c’est Tsargrad, Newsfront, FAN etc. Environ mille chaînes ont été coupées en Chine, une cinquantaine – en Iran. Le nombre total d’abonnés des chaînes russes qui ont été bloquées constitue environ 10 millions d’utilisateurs enregistrés, et au total 44 millions utilisateurs russes étant enregistrés sur Youtube », — a dit Apatchev.

C’est-à-dire, Youtube a privé un quart d’utilisateurs russes de l’accès à l’information. « Ici c’est la censure directe qui a lieu – je ne sais pas de quelle autre façon on peut la qualifier », — a souligné Akim.

Le chef de la chaîne Tsargrad Konstantin Malofeev propose d’élargir considérablement le soutien de l’Etat aux sociétés TI pour qu’il fassent face aux concurrents américains et chinois.

Il faut que nous comprenions que Mail.ru et Yandex, nos plus grandes sociétés, sont très petites en comparaison avec des géants américains, qui coûtent des trillions de dollars. Donc pour qu’elles puissent engager la lutte et créer une plate-forme vidéo telle que Youtube, il faut comprendre qu’il s’agit du soutien d’Etat direct », — a-t-il dit.

Selon la rédactrice en chef de Rossia Sevodnia et RT Margarita Simonian, du point de vue des plateformes sociales la Chine a progressé bien mieux que l’Occident.

« Il faut le faire, y joindre les efforts d’Etat, et alors dans un an, deux ans maximum, on ne se souviendra pas de notre juste inquiétude qu’on a perdu l’espace d’information de notre pays et la souveraineté d’information », a-t-elle communiqué.

Le secrétaire de l’Union des journalistes de Russie Timur Chafir a soutenu l’idée de création de plate-formes en ajoutant que « ce n’est pas un sujet d’une seule journée ».

En outre, Chafir a appelé à promouvoir au sein des instituts internationaux « l’idée que chaque jour les droits de nos médias sont violés gravement, cyniquement ». Il a appelé à entreprendre « des actions de représailles » et de sanctions contre les sociétés occidentales TI.

Rappelons que dernièrement les médias russes font face à de la censure de plus en plus souvent sur de telles plate-formes telles que Twitter, Facebook et Youtube. Lors d’un récent « nettoyage » la chaîne Youtube de notre agence a été également bloquée. Le Service fédéral de supervision des communications, des technologies de l’information et des médias de masse a demandé à Google d’enlever toutes les restrictions contre les médias russes.

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