La police militaire est arrivée en Syrie
Le ministère russe de la Défense a signalé le transfert en Syrie d’une unité de police militaire de 300 personnes depuis la Tchétchénie. Les militaires contribueront au retrait des troupes kurdes de la frontière turque, ainsi qu’à la sécurité de la population et au maintien de l’ordre. Pour rappel, selon les accords conclus par les Présidents russe et turc, à partir de midi jeudi la police militaire russe et la police des frontières syrienne se sont introduits sur le territoire syrien à la frontière avec la Turquie, en dehors de la zone d’opération Source de Paix. Après le retrait des formations kurdes, des patrouilles conjointes sur ce territoire seront menées par des militaires russes et turcs à moins de dix kilomètres de la frontière turco-syrienne, à l’exception de la ville de Kamyshly.
À la suite de discussions à Sotchi entre les Présidents russe et turc, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé la cessation de l’opération militaire turque dans le nord-est de la Syrie, selon Interfax. «Nous sommes en train de mettre fin à cette situation. Tout dépendra de la manière dont les accords seront appliqués, y compris quant au retrait des forces et des moyens des unités kurdes», a déclaré le ministre russe. D’après lui, les accords conclus garantissent la cessation de l’effusion de sang, «de l’opération, qui provoque une telle réaction controversée dans le monde et, ce qui est très important, l’entrée des gardes syriens à la frontière». «C’est une chose dont nous discutons depuis longtemps et soulignons qu’une solution au problème des Kurdes et de leurs aspirations est impossible sans la reprise du contrôle de la République arabe syrienne, le gouvernement légitime syrien sur toute la longueur de la frontière», a-t-il ajouté.
Les exercices Fraternité inébranlable 2019 des pays de l’Organisation du Traité de sécurité collective ont débuté au Tadjikistan le 21 octobre, rapporte RIA Novosti. Les exercices se dérouleront du 21 au 29 octobre en deux étapes. Au début, les militaires du déploiement rapide de la région d’Asie centrale mèneront une opération antiterroriste visant à détruire et à bloquer les groupes de combat et les détachements de groupes armés illégaux. Les militaires russes, tadjiks, kirghizes et kazakhs participeront à cette étape. Ensuite, il est prévu de mener une opération de maintien de la paix dans la région concernée. Les contingents militaires arméniens et biélorusses y prendront part aussi.
Lors d’une réunion de son cabinet à la Maison-Blanche, Donald Trump a annoncé l’installation de contrôle américain sur les gisements de pétrole dans le nord de la Syrie. Le Président américain a notamment précisé: «Nous avons pris le pétrole sous protection», selon TASS. «Si vous vous en souvenez, je me suis opposé à l’invasion en Irak. J’étais un civil et je n’avais pas d’autorité dans ce domaine. Cependant, je m’y suis toujours opposé. Ce n’était pas la meilleure solution. Mais j’ai toujours dit: «Si vous envahissez, alors laissez-vous du pétrole!» C’est la même chose ici», a déclaré Trump. Dans le même temps, il n’a pas exclu qu’une grande entreprise américaine puisse se lancer dans la production de pétrole dans le nord de la Syrie.
Deux personnes sont mortes lors de nouvelles manifestations à Bagdad, informe Sky News Arabia. Plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés vendredi matin sur la place Tahrir dans le centre de la capitale irakienne. La foule s’est ensuite dirigée vers le pont Al-Jumhuriya, menant à la «zone verte», le district sécurisé où se trouvent des ambassades étrangères et des agences gouvernementales. Les manifestants ont tenté de percer les cordons des forces de sécurité, mais ont été arrêtés et repoussés sur la place. Les forces de l’ordre utilisent activement les gaz lacrymogènes. Les affrontements ont blessé environ 90 personnes. Dans le même temps, selon le ministère de l’Intérieur, 60 membres des forces de sécurité ont été blessés au cours des émeutes.
Le ministère russe de la Défense a annoncé qu’une division des systèmes anti-aériens russes S-400 et la batterie des Pantsir-S participeraient à la deuxième étape des exercices de Bouclier slave-2019. La première étape des exercices s’est déroulée en septembre dans la région russe d’Astrakhan, la seconde se déroulera jusqu’au 29 octobre en Serbie. Et de préciser que la division S-400 et la batterie Pantsir «participeront pour la première fois à des exercices sur le territoire d’un État étranger».
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