La Turquie n’exclut pas un affrontement militaire avec l’armée syrienne
1 Turquie – Syrie
L’armée turque ripostera aux forces armées syriennes en cas d’un affrontement militaire sur la frontière des deux pays, a déclaré le conseiller du président turc Yasin Aktay. Selon lui, l’armée syrienne « n’a pas de forces » de combattre dans le nord-est du pays, et elle devrait bien réfléchir avant d’entrer dans cette région et « compliquer la situation la-bàs » , relate RIA Novosti. « Si l’armée turque, qui, pour le moment, n’a pas réussi à combattre l’organisation terroriste YPG, qui cherche à séparer la Syrie et à créer un Etat séparatiste, se prépare à combattre contre l’armée turque et si elle en est capable, donc s’il vous plaît », — a déclaré Aktay. Cependant le conseiller d’Erdogan n’a pas reconnu impossible des affrontements entre les deux armées dans le nord-est de la Syrie. En commentant l’accord des Kurdes avec Damas, Aktay a noté que c’était un signe « d’hostilité envers la Turquie ». Selon lui, la Turquie n’acceptera pas la présence des forces kurdes dans le nord-est de la Syrie.
2 Europe
Le chef de la Diplomatie allemande Heiko Maas n’a pas exclu la possibilité de mesures additionnelles, en dehors de la suspension de l’exportation des armes, à l’encontre la Turquie à cause de l’opération militaire menée par Ankara en Syrie. Plus tôt, il avait déclaré que suite à l’agression de la Turquie envers la Syrie, le gouvernement allemand n’autoriserait pas de nouveaux livraisons des armements à la Turquie. La décision a été également soutenue par la France. En outre, Paris a annoncé ses intentions de mobiliser des leviers diplomatiques pour mettre fin à l’offensive de la Turquie dans le nord de la Syrie, et d’assurer la sécurité de ses spécialistes dans la région. « La France concentrera ses efforts diplomatiques en coopération étroite avec les partenaires de la coalition antiterroriste internationale dans le cadre de l’UE, l’OTAN et le Conseil de sécurité de l’ONU, pour obtenir la cessation immédiate de l’opération offensive engagée par la Turquie », — dit le communiqué de l’Elysée.
3 Equateur
Au moins 7 morts et 1340 blessées au cours des protestations en Equateur qui ont été marqués par des affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre, informe TASS. Ce 1 octobre, le président de l’Equateur Lenin Moreno avait signé un ordre annulant du 3 octobre les subventions sur le diesel et le pétrole, ce qui avait entraîné l’augmentation de leurs prix de plus de 120%. Des protestations se sont éclatés à travers le pays, dans certaines villes elles avaient débouché sur des émeutes. Moreno avait donc introduit l’état d’urgence. Plus tard, les autorités du pays avaient décidé d’annuler l’ordre qui était devenu la cause des protestations nationales. En réponse, les opposants avaient consenti à cesser leurs actions de désobéissance.
4 Syrie
Les troupes syriennes sont entrées dans la ville d’Aïn Issa, située dans le gouvernorat de Raqqa dans le nord du pays. La population civile accueille les militaires à l’entrée de la ville, communique l’agence SANA. Plus tôt, les militaires avaient pris la ville de Tabka, près du barrage de l’Euphrate, aussi bien que l’aérodrome d’à côté. Auparavant, les deux localités avaient été contrôlées par les formations kurdes des Forces démocratiques syriennes. Rappelons que les représentants des Kurdes avaient informé sur un accord convenu avec Damas sur le déploiement de l’armée syrienne le long de la frontière avec la Turquie. Le jour même les autorités syriennes avaient décidé d’envoyer des troupes dans le nord du pays pour contrecarrer la Turquie, vers le soir l’armée syrienne était entrée dans la ville de Manbidj, contrôlées par les Kurdes.
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