La Turquie poursuit son opération militaire en Syrie

1. La Turquie — la Syrie

Les forces terrestres turques, appuyées par l’Armée nationale syrienne d’opposition, ont lancé des opérations terrestres dans les zones frontalières dans le nord-est de la Syrie. Selon des médias locaux, ils auraient attaqué la ville frontalière de Tell Abyad, au nord de Raqqa, ainsi que la ville de Ras al Ain, dans le gouvernorat de Hassake, contrôlé par les Kurdes. En outre, la chaîne de télévision Al Hadath a signalé que l’artillerie turque avait commencé à bombarder la ville de Kobani, située sur la rive est de l’Euphrate, à 150 km au nord-est d’Alep. Selon le plan de l’opération, les forces armées turques ont pour tâche principale de créer une zone de 480 km de long et de 32 km de profondeur entre l’Euphrate et la frontière irakienne, ce qui permettra à la Turquie de contrôler la situation dans toute la zone frontalière allant de l’Euphrate à la mer Méditerranée. Selon les médias occidentaux, au moins 11 civils sont déjà morts dans les combats.

2. Les États-Unis

L’ancien vice-président américain Joe Biden a soutenu le lancement du processus de destitution du chef de l’État. «Donald Trump a violé son serment, trahi la nation et commis des actes entraînant une mise en accusation. Vous savez ce que je veux dire, il s’agit de préserver la Constitution et notre démocratie. De notre valeur fondamentale. Il doit être destitué», a déclaré Biden lors d’un discours dans le New Hampshire, selon TASS, qui se réfère à la CNN. Pour rappel, Biden est considéré comme l’un des principaux concurrents de Trump à l’élection présidentielle de novembre 2020.

3. La Turquie — la Syrie

Le président turc a déclaré qu’Ankara avait le droit de mener l’opération transfrontalière Source de paix en Syrie, grâce à un accord signé par les deux gouvernements à Adana en 1998, a rapporté TASS. «Selon cet accord, si le gouvernement d’Assad ne prend pas de mesures contre le Parti des travailleurs du Kurdistan, notre armée a le droit de poursuivre en justice les terroristes en Syrie», a déclaré Recep Tayyip Erdogan dans un entretien accordé au journal Yeni Safak. Erdogan a également commenté les déclarations de Donald Trump sur sa volonté de «détruire l’économie turque» si Ankara commençait à détruire les Kurdes du nord de la Syrie. Selon lui, de telles déclarations ont été faites pour éviter les tensions dans certains milieux, alors que le fait que les États-Unis aient retiré leurs troupes des zones de la prétendue opération militaire turque montre qu’ils ne s’opposeront pas à Ankara.

4. La Turquie — la Syrie

Le ministère turc de la Défense a annoncé que l’opération des Forces armées turques Source de paix dans le nord de la Syrie se déroule avec succès, conformément au plan de commandement, aérien et terrestre, selon l’agence Anadolu. Le message indique que l’armée turque a réussi à contrôler plusieurs objectifs prioritaires sur le territoire syrien. En particulier, des unités turques sont entrées dans la ville syrienne de Tell Abyad, à la frontière turque, et ont lancé un assaut sur la ville de Ras al-Ain, dans le gouvernorat de Hassake, ayant repris également des attaques dans la ville de Kameshli et dans les villages voisins. À leur tour, des sources kurdes ont indiqué que les Forces démocratiques syriennes avaient réussi à repousser l’offensive turque à l’est de Ras al Ain. Selon eux, lors des combats dans les environs de la ville, 14 militaires turcs ont trouvé la mort