Le gouvernement d’el-Sarraj a refusé une trêve en Libye
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et son homologue turc, Mevlut Cavusoglu, ont discuté par téléphone de la question syrienne. Les parties ont également réaffirmé l’importance de préparer le sommet du trio d’Astana qui se tiendra à Téhéran. Les parties ont confirmé l’engagement «pour renforcer davantage la coopération dans l’intérêt d’un règlement global de la crise syrienne avec le soutien de la communauté internationale conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. À cet égard, l’engagement des dirigeants de la Russie, de la Turquie et de l’Iran en tant que des pays garants du format Astana a été réaffirmé», indique le communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
Le gouvernement d’union nationale a refusé le cessez-le-feu en Libye, car il estime qu’il s’agit d’une tentative de sauver le commandant de l’armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, des défaites permanentes, a déclaré dans une interview à RIA Novosti Mohamed el-Kablaoui, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du gouvernement d’el-Sarraj. «Le gouvernement d’union nationale avait précédemment annoncé sa position quant au cessez-le-feu et l’avait complètement abandonné», a-t-il fait savoir. Auparavant, l’Armée nationale libyenne avait annoncé la suspension des hostilités pour le mois de Ramadan.
Le commandant des forces aériennes de l’Armée nationale libyenne, Saqr al-Jaruchi, a annoncé les préparatifs de l’armée pour la plus grande opération aérienne de l’histoire de la Libye, relate le portail d’actualités Afrigatenews. «Toutes les installations et tous les intérêts de la Turquie dans toutes les villes occupées sont une cible légitime pour les avions de l’armée libyenne», a rapporté le portail en citant Saqr al-Jaruchi. Il a également appelé la population civile à se tenir à l’écart des installations qui pourraient être attaquées par l’Armée nationale libyenne assurant que tout serait fait pour protéger le peuple libyen.
Le Représentant permanent adjoint de Russie auprès des Nations Unies, Dmitri Polyansky, a déclaré sur son Twitter que les États-Unis ne permettaient pas au Conseil de sécurité de l’Onu d’accepter la déclaration proposée par la Russie condamnant l’ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela et l’empiètement sur sa souveraineté. Le diplomate russe a souligné que le texte du document proposé par la Russie ne contenait «aucune accusation, seulement un soutien aux principes de base et généraux». Et de poursuivre que le texte «a été «tué» par la Mission permanente des États-Unis 9 minutes après le début de la procédure d’adoption par défaut», a déclaré M.Polyansky.
Les services de renseignement irakiens ont annoncé la capture d’un éventuel successeur du chef du groupe terroriste État islamique, interdit en Russie, Abu Bakr al-Baghdadi, qui a été éliminé par Washington, rapporte la chaîne de télévision Alsumaria. «Aujourd’hui, le terroriste Abdel Nasser Kardash a été arrêté, qui était un candidat pour remplacer le criminel al-Baghdadi. L’arrestation a été effectuée sur la base d’informations fiables», selon le renseignement irakien cité par la chaîne de télévision.
Mikhaïl Bogdanov, représentant spécial du Président russe pour le Moyen-Orient et les pays africains et vice-ministre russe des Affaires étrangères, a discuté par téléphone du règlement israélo-palestinien avec Ahmed Majdalani, secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine. «La partie russe a réaffirmé sa position constante en faveur de la création d’un État palestinien indépendant à l’intérieur des frontières de 1967 avec une capitale à Jérusalem-Est conformément à un cadre juridique international bien connu, dont les résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations Unies et l’Initiative de paix arabe», indique le communiqué de la diplomatie russe. Il est souligné que la Russie s’est déclarée prête «à aider les Palestiniens et les Israéliens à établir des négociations bilatérales directes sous les auspices internationaux d’un quatuor de médiateurs, dont la Russie, les États-Unis, l’UE et les Nations Unies». Il est rapporté que la conversation a été initiée par la partie palestinienne.
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