Manifestations en Biélorussie
1.Biélorussie
Des manifestations ont éclaté en Biélorussie à l’issue de la présidentielle. Selon l’agence TASS, après sept heures d’affrontements avec des manifestants, la police a réussi à les faire sortir des rues de Minsk. Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Des explosions de grenades assourdissantes ont été entendues dans le centre de Minsk. La porte-parole du ministère biélorusse de l’Intérieur, Olga Chemodanova, a déclaré qu’un manifestant était mort. «Lors des affrontements avec les forces spéciales, l’un des manifestants a tenté de lancer un engin explosif non identifié contre elles. Il a explosé dans sa main, l’homme a subi des blessures incompatibles avec la vie», a-t-elle déclaré sur Telegram. Elle a également annoncé des détenus sans préciser leur nombre exact. Auparavant, le Comité d’enquête du pays avait ouvert 21 poursuites pénales liées aux émeutes à Minsk et dans d’autres villes conformément aux articles du Code pénal du pays en lien avec les émeutes, opposition aux employés des forces de l’ordre avec à l’usage de la violence ou à la menace de son utilisation, ainsi qu’organisation et préparation d’actions qui violent gravement l’ordre public ou participation active à celles-ci. Les sanctions prévues par certains articles prévoient des peines allant jusqu’à 15 ans de prison.
2.Biélorussie
Le ministère biélorusse de l’Intérieur a fait état de plus de 2.000 personnes arrêtées au cours de la deuxième journée des manifestations. Dans la nuit du 10 au 11 août, des rassemblements ont été enregistrés dans un certain nombre de villes, dont «les plus massives à Minsk, Brest, Moguilev et Novopolotsk». «À la suite d’actions illégales, 21 employés des forces de l’ordre et un militaire ont été blessés, dont cinq ont été hospitalisés», a indiqué le ministère dans un communiqué. Et d’ajouter que le ministère de la Santé fournira des informations sur le nombre de personnes qui ont été hospitalisées et sur ceux qui se sont rendus aux hôpitaux.
3.Liban
Les manifestations ont repris dans le centre de Beyrouth. Sky News Arabia a fait état des affrontements entre la police et les manifestants. Ceux rassemblés devant le bâtiment du parlement ont jeté des pierres contre les gardes. La police a répondu avec des gaz lacrymogènes. Les autorités libanaises ont dépêché d’importantes forces armées et de police dans le centre de la capitale pour rétablir le calme dans les rues. Selon la Croix-Rouge libanaise, à la suite d’affrontements entre des responsables de la sécurité et des manifestants, au moins 45 personnes ont été blessées, dont sept ont été transportés à l’hôpital. Les manifestants ont de nouveau tenté de percer la place de l’Étoile pour s’emparer du palais parlementaire. Suite à l’annonce de la démission du cabinet dirigé par le Premier ministre Hassane Diab, les dirigeants de l’opposition réclament la dissolution de la législature et des élections législatives anticipées, ainsi qu’une enquête internationale sur l’explosion au port de Beyrouth.
4.Pakistan-Inde
Selon Le Times of India, les troupes pakistanaises ont tiré des armes légères et effectué des tirs de mortier contre un certain nombre de zones du secteur Punch sur la ligne de contrôle lundi soir, violant à nouveau le cessez-le-feu au Cachemire. La partie indienne y a répondu avec des tirs. L’armée pakistanaise avait également tiré contre le secteur Punch le 9 août. Le directeur général de la police du territoire allié du Jammu-et-Cachemire, a déclaré que les attaques pakistanaises assuraient le déplacement des groupes terroristes vers l’Inde depuis les camps du Cachemire contrôlés par le Pakistan. Selon les données indiennes, ils abritent environ 300 extrémistes se préparant à s’infiltrer en Inde.
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