Poutine a négocié sur la Syrie avec Erdogan
Ce lundi, le président américain Donald Trump a annoncé ses intentions de se rencontrer avec son homologue russe Vladimir Poutine et celui chinois Xi Jinping au cours du sommet du G20 en juin à Osaka, relate Interfax en se référant à l’agence Bloomberg. Trump a fait cette déclaration devant des journalistes dans le Сabinet ovale de la Maison-Blanche avant son entrevue avec le premier-ministre hongrois Viktor Orban. Le porte-parole du chef d’Etat russe Dmitrii Peskov a déclaré que les Etats-Unis n’ont pas encore proposé à la partie russe le rencontre des deux présidents au cours du sommet au Japon.
Le président russe Vladimir Poutine a eu une conversation téléphonique avec son homologue turc Recep Erdogan. Le contact a eu lieu sur l’initiative d’Ankara, communique le site du Krémlin. Les parties ont discuté de la situation en Syrie. Notamment, l’accent a été mis sur « des violations de plus en plus nombreuses » du cessez-le-feu par les terroristes dans la zone de désescalade d’Idlib. Selon le service de presse du leader turc, Erdogan « a souligné que l’escalade de tension à Idlib mettait en danger la formation de la commission constitutionnelle » en Syrie. Erdogan a déclaré que « la violation du cessez-le-feu dans la zone de désescalade à Idlib a acquis une envergure épouvantable ces deux semaines », relate TASS. En outre, Ankara a accusé les autorités syriennes de tentatives de saper « la coopération turco-russe à Idlib » et de léser le processus d’Astana.
Les Etats-Unis ont proposé à la Turquie de remettre le marché sur l’acquisition des complexes antiaériens russes S-400, prévu pour juin 2019, au 2020, informe Bloomberg avec la référence à des sources. Le sursis pourrait aider les Etats-Unis et la Turquie, alliés à l’OTAN, de trouver un compromis concernant les acquisitions des S-400, grâce a quoi Ankara pourrait éviter les sanctions américaines, note l’agence. Plus tôt, l’administration du président turc avait commenté le message de l’édition Bild sur une éventuelle refus d’Ankara d’acheter les complexes vu la menace des sanctions américaines. Ankara avait souligné que les sources de l’édition avaient tort, et l’acquisition était « une affaire accomplie ».
Les combattants de l’armée syrienne ont repoussé des contre-attaques, engagées dans le nord du gouvernorat de Hama par les formations du Front national de libération, soutenu par la Turquie, informe TASS en se référant au journal Al-Akhbar. Selon l’édition, l’adversaire a mobilisé pour l’attaque des forces importantes à l’est de la ville de Kournaz et a essayé de reprendre les localités de Hamamiat et el-Jabin, libérées auparavant par les troupes syriennes. Cependant les militaires syriens ont résisté à la poussée des terroristes et ont neutralisé neuf blindés. L’adversaire a subi des dégâts et a reculé. Ce lundi, au cours d’une opération l’armée syrienne a libéré les localités de Cheikh Idris et de Toubi au nord de la ville de Kfar Nabudah, dans le nord du gouvernorat de Hama. Sur ce tronçon du front les troupes combattent pour les hauteurs de Tell Sakhr et le village d’El-Khobeit.
La sous-secrétaire d’Etat américaine Ellen Lord a adressé à la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini une lettre où elle a prévenu l’Union européenne des conséquences politiques et économiques dans le cas où elle continue de travailler sur ses propres projets de défense. Selon la lettre, les plans de l’UE dans le domaine de défense menacent l’intégration de l’industrie militaire transatlantique qui existe dix ans et la coopération militaire dans le cadre de l’OTAN. Washington est mécontent de l’approbation du Règlement du Fond européen de défense qui permet aux Etats européens d’inviter les pays non-européens à pariticiper aux projets, mais chaque projet sera complètement une propriété intellectuelle de l’UE. Les Etats-Unis insistent pour qu’on élimine des projets les conditions concernant la propriété intellectuelle et le contrôle de l’exportation, aussi bien que la disposition sur le droit de veto qui permet à un pays qui dirige un projet d’inviter à la participation toute entreprise.
Le président russe Vladimir Poutine a signé une nouvelle Doctrine de la sécurité énergétique de la Russie. « A la pleine contribution de la Russie à la sécurité énergétique internationale empêchent les mesures restrictives introduites par des Etats étrangers contre la Russie, y compris contre le domaine de pétrole et de gaz de son complexe énergétique, aussi bien que l’opposition de certains pays et organisations internationales aux projets dans le domaine de l’énergie réalisés avec la participation de la Russie », — cite TASS le document. Les menaces externes à la sécurité énergétique du pays représentent l’utilisation par d’autres pays des mécanismes différents en matière de finances, d’accords et de droit international au détriment de la Russie, aussi bien que la discrimination des fournisseurs russes et la confiscation illégale des ressources fournies par la Russie.
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