Protestations contre les sanctions américaines
Les habitants des gouvernorats du sud de la Syrie ont manifesté mercredi contre les sanctions américaines utilisées pour faire pression sur Damas, rapporte l’agence Sana. Un rassemblement de masse a eu lieu sur la place Sultan Atrash dans la ville de Soueida dans le gouvernorat éponyme, et dans le gouvernorat voisin d’Al-Quneitra. Les manifestants ont exprimé leur soutien au gouvernement syrien et au président Bachar al-Assad. Dans un commentaire du 8 juin, Sana a imputé la responsabilité de la détérioration de la situation économique et financière de la Syrie aux États-Unis. Selon l’agence, lors d’une réunion avec l’opposition, l’envoyé spécial américain pour la Syrie, James Jeffrey, a ouvertement admis le 7 juin que l’effondrement de la livre syrienne et une augmentation sans précédent des prix des matières premières étaient le résultat de la pression américaine sur Damas. «Les Etats-Unis privent les Syriens d’un morceau de pain avec ses sanctions inhumaines», a souligné l’agence. Le 3 juin, le ministère syrien des Affaires étrangères a fermement condamné le nouveau paquet de sanctions contre Damas, qui entrera en vigueur le 17 juin. Le communiqué indique que le document «est basé sur de fausses preuves fabriquées par des parties hostiles au peuple syrien».
Un convoi américaine est entré dans le gouvernorat syrien de Hassaké, a rapporté l’agence Sana. Le convoi, composé de 40 camions, a traversé le passage d’Al-Walid, accompagné de véhicules blindés de type Hummer, et s’est dirigé vers la base américaine près de l’aérodrome de Khtarab El-Djir. L’agence souligne que les États-Unis continuent de renforcer leurs bases militaires illégales dans la région syrienne d’Al-Jazeera.
L’Armée nationale libyenne modifie sa stratégie de combat et utilisera activement l’aviation, a fait savoir lors d’une conférence de presse à Benghazi le porte-parole de l’armée, le général Ahmed al-Mismari. Il a également évoqué les crimes commis par des forces fidèles au gouvernement d’accord national dans la ville de Tarhuna, qu’ils avaient prise le 5 juin. «Ils ont volé, saisi la propriété d’un autre, humilié la dignité des citoyens», a déclaré Al-Mismari. Selon lui, plus de 20.000 personnes ont quitté la ville. Le haut gradé militaire a appelé les pays à «répondre aux attaques de la Turquie». La défense aérienne de l’armée nationale libyenne avait abattu un drone turc à l’ouest de la ville stratégiquement importante de Syrte, selon la chaîne Al-Hadath. Le drone a tenté d’attaquer une position de l’armée nationale libyenne. La chaîne rapporte que les partisans de Haftar attirent «des renforts militaires importants» à Syrte.
Les ministres italien, allemand et français des Affaires étrangères, ainsi que le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, Josep Borrell, ont appelé toutes les parties au conflit en Libye et les acteurs internationaux qui y opèrent à arrêter les hostilités et à participer de manière constructive aux négociations sous la forme d’un Comité militaire conjoint («5+5»). «Ces efforts devraient encourager toutes les parties à se mettre d’accord sur le format 5 + 5 dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu, dont le retrait de toutes les forces étrangères et des mercenaires, ainsi que de tout l’équipement militaire livré en violation de l’embargo de l’ONU de toutes les régions libyennes», indique le communiqué conjoint. Et de poursuivre que «toutes les parties doivent apporter une contribution constructive aux négociations intra-libyennes sous les auspices des Nations Unies afin d’ouvrir la voie à un accord politique global conformément aux paramètres convenus à Berlin».
Un engin explosif improvisé a détonné à la mosquée Sher Shah Suri, dans l’ouest de Kaboul, relate la chaîne de télévision TOLOnews, citant le ministère afghan de l’Intérieur. L’explosion a tué quatre personnes, dont l’imam. Reuters fait état d’un grand nombre de victimes.
Les ministres des Affaires étrangères des Sept élaborent une déclaration commune par le biais de laquelle ils envisagent de demander que Pékin reconsidère la décision de préparer un projet de loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, rapporte le journal Yomiuri, citant des sources du ministère japonais des Affaires étrangères. Le document devrait également appeler les dirigeants chinois à respecter le principe «un pays — deux systèmes» en vigueur pour cette région administrative spéciale de la Chine. L’initiateur de la déclaration commune est le Japon.
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