Syrie. Les militaires américains ont bloqué une colonne russe.
1 Etats-Unis – Syrie
Le chef du service de presse du Conseil de la sécurité nationale auprès de la Maison-Blanche John Ellliott a déclaré que la partie russe avait violé les protocoles anticonflits au cours de l’incident qui avait eu lieu ce 25 août près de la ville de Derik, dans le nord-est de la Syrie. Des militaires américains avaient été blessés. « Au cours de l’incident un matériel militaire russe avait percuté un véhicule blindé de la coalition, en conséquence l’équipage du véhicule avait quitté cette zone », — a communiqué Elliott. Plus tôt, le journal Politico avait informé de l’incident en citant des sources au sein du Pentagone. Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a communiqué qu’une discussion consacrée à cette situation avait eu lieu au niveau des chefs d’etat-majors des deux pays. Selon la porte-parole du Comité des chefs d’etat-majors Dede Halfhill, mardi une conversation téléphonique du chef du Comité Mark Milley avec le chef de l’Etat-Major général russe Valeri Guerassimov avait eu lieu. En conformité avec la pratique précédente, les détails concrètes de la conversation ne seront pas révélées au public.
2 Russie – Syrie
Selon la Défense russe, le chef de l’Etat-Major général russe Valeri Guerassimov a présenté des explications complètes au chef du Comité des chefs d’etat-majors des Etats-Unis Mark Milley sur l’incident avec les militaires des deux pays en Syrie. Au cours de l’incident, la patrouille russe avait réagi aux tentatives des Etats-Unis de bloquer le déplacement de la colonne russe. Les forces de la coalition avaient été informées d’avance du passage de la police militaire russe. « Malgré cela, en violant des arrangements existants, les militaires des Forces armées des Etats-Unis avaient tenté de bloquer la patrouille russe. En réponse, la police militaire russe avait pris des mesures nécessaires pour prévenir l’incident et continuer l’accomplissement de son objectif », — a informé le ministère.
3 Etats-Unis
Le représentant spécial des Etats-Unis en Syrie James Jeffrey a déclaré que le gouvernement syrien ne devrait pas reprendre de nouveaux territoires aux formations armées de l’opposition, mais revenir à la table des négociations. « C’est notre priorité, et nous allons en discuter avec les officiels turcs », — a dit Jeffrey. « Syrie est une grande menace à la sécurité et une menace géopolitique pour tous ses voisins, en commençant par la Turquie. La Turquie devrait être à la table des négociations dans tout scénario de résolution de ce conflit », — a-t-il ajouté. Le 27 août Jeffrey doit se rencontrer avec le porte-parole du président turc Ibrahim Kalin et le ministre de la Défense Hulusi Akar.
4 Suisse – Syrie
Le bureau de l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Syrie Geir Pedersen informe que le petit groupe du Comité constitutionnel de la Syrie reprend son travail à Genève. Le petit groupe s’est réuni ce 24 août dans le siège de l’ONU à Genève après une pause de presque neuf mois, provoquée par la pandémie. Les délégués aurait dû discuter des « fondements et principes nationaux » du pays. Cependant le soir du même jour, on a diagnostiqué le coronavirus aux quatre membres du groupe. Dans ce contexte Pedersen a décidé de suspendre le travail du groupe. On a puis décidé de relancer le travail après des tests additionnels et sur la base des recommandations d’experts. Le bureau de l’envoyé spécial « a été officiellement informé par des organismes compétents de la Santé… que la troisième réunion du Comité constitutionnel pouvait être reprise, sous réserve du respect de la distance sociale et des mesures de précaution ».
5 Libye
Les manifestations antigouvernementales poursuivent à Tripoli. Selon LibyaReview, les forces de l’ordre ont mené un tir intense pour disperser les protestataires. Des activistes ont été arrêtés. Malgré le couvre-feu instauré par le Gouvernement d’union nationale sous le prétexte de la pandémie du coronavirus pour quatre jours, les gens se sont réunis sur la place des Martyrs et dans des rues centrales. Le cabinet des ministres avait décidé d’interdire les réunions religieuses et publiques, les évènements de masse et l’utilisation du transport public. Les protestations à Tripoli continuent depuis le 23 août. Les manifestants accusent le cabinet des ministres de l’aggravation de la situation sociale et économique, de l’appauvrissement des vastes secteurs de la société, aussi bien que de la corruption.
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