Un attentat sur un pont supérieur à Lougansk
Les forces de sécurité de l’Ukraine sont liées à la destruction volontaire du pont supérieur dans le sud de Lougansk, a déclaré la porte-parole de la République populaire autoproclamée de Lougansk (RPL) au sein du groupe de travail sur les questions humanitaires, Olga Kobtseva. «Ce pont supérieur à une grande importance. On a pratique toujours le même itinéraire du convoi humanitaire, le pont reliant deux parties de Lougansk. Nous avons des entrepôts pour les livraisons humanitaires qui sont par la suite transportées vers des objets sociaux», a fait remarquer Mme Kobtseva. Selon elle, les piliers ont été détruits par explosif de telle manière que sous le poids du transport cette construction devait chuter.
Le chef de l’administration du village Alexandrovka a fait état de la situation dans cette localité qui se trouve sur la ligne de démarcation, dans la banlieue de Donetsk. Il a expliqué que les Forces armées de l’Ukraine pilonnent les maisons des civils à l’aide des armes incendiaires pour ainsi brûler les immeubles.
Le combattant de la République populaire autoproclamée de Donetsk, Roman Dzhumaiev, tué à Marioupol, se trouvait sur la liste d’échange des personnes détenues, a déclaré la chargée des droits de l’homme de la RPD, Daria Morozova. L’information sur l’assassinat de Dzhumaiev a surgi dans les médias le 16 septembre. Selon les informations, il a été tué à bout portant par des individus dans son propre appartement à Marioupol et à décédé avant l’arrivée des urgences. Morozova a également signalé l’augmentation des assassinats sur la base des divergences politiques en Ukraine.
Les forces de sécurité de Kiev ont entravé le travail des drones de la mission spéciale de surveillance de l’Organisations pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) dans la zone du village de Kapitanovo afin de cacher l’équipement militaire déployé en violation des Accords de Minsk, a déclaré l’officier du service de presse de la direction de la milice populaire de la RPL, Ivan Filiponenko. «Dans la zone de responsabilité de la 14e brigade des Forces armées de l’Ukraine, près de la localité de Kapitanovo, des unités de la guerre électronique réprimaient les voies d’ondes pilotes de la mission de l’OSCE», a fait remarquer Filiponenko.
Au total, depuis le 21 juillet 2019, plus de 500 cas de violations du cessez-le-feu par la partie ukrainienne ont été documentés. Ils ont tiré plus de 2.000 munitions et mines des armements interdits. Trois employés du ministère des Situations d’urgences de la RPD et huit civils ont été blessés lors de ces pilonnages et actes de crime. Plus de 100 objets d’infrastructure civil ont été endommagés. Ceci pointe encore une fois sur le fait que les autorités Ukrainiennes ne veulent pas résoudre le problème de Donbass par la voie pacifique, ainsi que sur l’indifférence de Kiev vis-à-vis la protection des sites et de l’infrastructure, ainsi que vis-à-vis leurs citoyens, selon leurs propres déclarations.
Quotidiennement, 13.000 personnes passent par le point de contrôle Stanitsa Louganskaya, dans la zone du désengagement des forces, dont la création a été décidé en 2016 selon l’accord du groupe de contact tripartite. La milice populaire de Lougansk de concert avec les Forces armées de l’Ukraine a terminé le désengagement des forces, ce qui a été confirmé par la mission spéciale de l’OSCE. Les forces de la RPL se trouvent sur de nouvelles positions. Le contrôle et la sécurité dans la zone est assurée 24h sur 24 par les officiers observateurs de la RPL.
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