Une attaque israélienne à la roquette contre Damas

1 Syrie

Selon l’agence SANA, la défense antiaérienne de Syrie a repoussé une attaque à la roquette contre Damas. Trois militaires syriens sont morts, un a été blessé suite à la frappe israélienne. Les moyens antiaériens ont intercepté plusieurs roquettes avant qu’elles aient atteint les cibles. SANA précise que le tir a été effectué depuis les hauteurs du Golan occupé. L’armée d’Israël confirme sur Twitter que les frappes ont été portées contre des positions des forces spéciales Al-Qods du Corps des Gardiens de la révolution islamique de l’Iran, aussi bien que contre des positions des forces armées de Syrie. Le coup a été porté en réponse à l’installation de plusieurs engins explosifs improvisés près de la ligne Alpha entre Israël et la Syrie sur les hauteurs du Golan. Les militaires israéliens les avaient découverts et désamorcés ce mardi. « Au cours de l’attaque des frappes ont été portées contre des dépôts, des état-majors et des objets militaires. En outre, des batteries de systèmes antiaériens ont été touchés », — dit le message des militaires israéliens. Le service de presse de l’armée israélienne note que « la découverte des engins explosifs ce mardi représente une autre preuve de la présence iranienne en Syrie ».

2 Israël – Syrie

Lors d’un briefing, le porte-parole de l’Armée de défense d’Israël Jonathan Conricus rapporte que dans la nuit au mercredi des chasseurs israéliens ont porté des frappes contre huit cibles des forces spéciales Al-Qods du Corps des Gardiens de la révolution islamique de l’Iran, aussi bien que contre les forces armées de Syrie, y compris des systèmes antiaériens. Le coup a été porté en réponse à l’installation de plusieurs engins explosifs improvisés près de la ligne Alpha entre Israël et la Syrie sur les hauteurs du Golan ce mardi. Les frappes ont été portées contre une base militaire, « où l’état-major des forces iraniennes étaient disloquées, à l’aéroport international de Damas », un objet militaire secret, « utilisé en tant que lieu de rencontres des délégations iraniennes venues en Syrie », et contre la 7e division syrienne, responsable des hauteurs du Golan. Des frappes ont été également portées contre des batteries antiaériennes, y compris contre des systèmes sophistiqués qui menaient le tir contre les avions israéliens. Le porte-parole note que « l’opération vise à faire entendre le message » qu’Israël ne permettrait pas la fixation de l’Iran en Syrie et ne supporterait pas que « la Syrie favorise à une telle fixation de l’Iran ».

3 Turquie

Le parlement turc a approuvé le transfert de troupes en Azerbaïdjan. Le document est publié sur la base de données de la Grande Assemblée nationale de la Turquie. L’ordre du président Recep Erdogan a été soutenu par les députés du Parti de la justice et du développement, par le principal parti d’opposition, le Parti républicain du peuple, par le Parti de l’union Otuken et par le Bon parti. L’ordre prévoit le transfert de militaires turcs en Azerbaïdjan pour un an. Il est à rappeler que le mémorandum sur la création d’un centre conjoint russo-turc pour le contrôle du cessez-le-feu au Haut-Karabakh a été signé le 11 novembre au terme des négociations des chefs des Défenses des deux pays, Sergueï Choïgou et Hulusi Akar.

4 Russie

Le vice-chef de la Diplomatie russe Andreï Roudenko a déclaré que l’éventuel transfert de troupes turques en Azerbaïdjan était une décision souveraine d’Ankara. Roudenko a souligné que la décision ne violait pas les accords trilatéraux entre la Russie, l’Azerbaïdjan et l’Arménie sur le Haut-Karabakh. « C’est sa décision souveraine, qui est évidemment liée à la participation des militaires turcs dans le centre conjoint de pacification ensemble avec les militaires russes, qui effectueraient le contrôle technique de la situation liée à la mise en œuvre de l’accord », — a dit Roudenko.

5 Azerbaïdjan

Lors d’une rencontre avec le nouvel ambassadeur néerlandais à Bakou, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a déclaré que les militaires russes et turcs participeraient à « des opérations visant à assurer la sécurité des Azerbaïdjanais et des Arméniens » au Haut-Karabakh. « Tous nos voisins ont exprimé leur soutien. Et nos deux voisins – la Russie et la Turquie – vont participer à des opérations pour assurer la sécurité des Azerbaïdjanais et des Arméniens », — a dit Aliyev cité par l’agence AzerTac.