Une provocation dans le gouvernorat de Hama

Le centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes en Syrie a rapporté que des employés de médias étrangers ont effectué, dans la province de Hama, un tournage d’une vidéo mettant en scène la mort d’une famille avec des symptômes d’empoisonnement d'»armes chimiques». Le chef du centre, général Victor Kouptchichine a constaté que les radicaux des groupes armés illégaux continuaient d’effectuer des tentatives de déstabiliser la situation dans la zone de désescalade d’Idlib. «Selon les informations reçues par le Centre, dans la localité de Morek dans la province de Hama, un groupe de correspondants de médias étrangers a procédé à un tournage de la mort d’une famille syrienne à la suite de l’utilisation d’armes chimiques prétendument commises par les forces gouvernementales de la République arabe syrienne», a déclaré le général. Pour rappel, fin mars, les représentants des services spéciaux de la France et de la Belgique ont pénétré dans l’Idlib syrien pour y organiser des provocations avec des substances toxiques.

Le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, a quitté Vladivostok après une cérémonie d’adieu qui s’est déroulée sur une place de la gare. Au cours du sommet bilatéral Kim-Poutine, les deux dirigeants ont discuté des questions de coopération bilatérale et de développement de la coopération, ainsi que des problèmes internationaux d’actualité, principalement le règlement de la situation dans la péninsule coréenne. Les chefs d’État ont également souligné la nécessité de fournir à Pyongyang des garanties de sécurité pour le désarmement et l’achèvement de la dénucléarisation de la péninsule coréenne.

La Russie bloquera la décision du conseil de sécurité de l’ONU sur la délivrance simplifiée des passeports russes aux habitants du Donbass dans le cas où cela ne correspond pas à ses intérêts, a déclaré le comité de la Douma d’État sur la Communauté des États indépendants, informe RIA Novosti. À la veille, le Président russe, Vladimir Poutine, a signé un décret introduisant un ordre simplifié d’obtention de la citoyenneté pour les habitants des RPL et PRD. En réponse, le ministère ukrainien des affaires étrangères a exprimé une protestation ferme. Plus tard, Kiev a envoyé une lettre au conseil de sécurité de l’ONU demandant une réunion extraordinaire pour discuter de ce décret du Président russe.

Les combats se poursuivent en Libye. Le Premier ministre libyen, Fayez el-Sarraj, a condamné le «silence» d’alliés internationaux dans le contexte de l’offensive contre la capitale de Tripoli menée par des troupes «rebelles» dirigées par le général Khalifa Haftar, soutenu par la Russie, informe la BBC. Le refus des alliés de soutenir un gouvernement international reconnu à Tripoli pourrait provoquer la consolidation de l’Etat islamique en Libye, a déclaré Sarraj. Il a déploré l’impuissance du Conseil de sécurité des Nations unies, où la Russie soutient Haftar. En outre, l’administration de Sarкaj a accusé la France de soutenir Haftar, menaçant de rompre tout «accord de sécurité bilatéral» avec Paris. Le Premier ministre libyen estime qu’il faut tenir Haftar en responsabilité de la «sauvagerie et de la barbarie» de ses troupes. Un mandat d’arrêt a été lancé contre le général.

Le ministre de la Défense et des médias de masse sri-lankais, Ruwan Wijeywardene, a évoqué mardi le lien entre les attaques dans les églises et hôtels sri-lankais avec celles de la ville néo-zélandaise de Christchurch qui ont fait 50 morts, informe TASS. «L’enquête initiale a révélé que l’attaque du dimanche de Pâques avait été perpétrée par des extrémistes locaux en réponse à l’attaque d’une mosquée à Christchurch en Nouvelle-Zélande», a déclaré le ministre. Rappelons que le 21 avril, la plus grande série d’actes terroristes dans l’histoire du pays s’est produite au Sri Lanka, au cours de laquelle huit explosions ont tué 321 personnes et ont fait 521 blessés.