Violations de la trêve en Syrie

1.Syrie

Le ministère russe de la Défense a indiqué avoir enregistré trois violations du cessez-le-feu en Syrie ces 24 dernières heures. «La partie russe de la commission russo-turque chargée d’examiner les questions liées aux violations de la cessation des hostilités a trois fois enregistré l’ouverture du feu dans le gouvernorat d’Idlib. La partie turque a quant à elle enregistré une violation dans le gouvernorat de Lattaquié», indique le communiqué.

2.Libye

Les ministres italien, allemand et français des Affaires étrangères, ainsi que le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, Josep Borrell, ont appelé toutes les parties au conflit en Libye et les acteurs internationaux qui y opèrent à arrêter les hostilités et à participer de manière constructive aux négociations sous la forme d’un Comité militaire conjoint («5+5»). «Ces efforts devraient encourager toutes les parties à se mettre d’accord sur le format 5 + 5 dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu, dont le retrait de toutes les forces étrangères et des mercenaires, ainsi que de tout l’équipement militaire livré en violation de l’embargo de l’ONU de toutes les régions libyennes», indique le communiqué conjoint. Et de poursuivre que «toutes les parties doivent apporter une contribution constructive aux négociations intra-libyennes sous les auspices des Nations Unies afin d’ouvrir la voie à un accord politique global conformément aux paramètres convenus à Berlin».

3. Libye

Des hommes armés ont attaqué le complexe pétrolier et gazier libyen Melittah, situé sur la côte méditerranéenne, rapporte le portail d’informations Afrigate News. L’approvisionnement en gaz par le gazoduc vers l’Italie a été interrompu. Les détails de l’incident n’ont pas été précisés. Selon la chaîne de télévision Al Arabiya, l’attaque a été commise par des groupes agissant du côté du gouvernement d’accord national libyen, dont le siège se trouve à Tripoli. Cette partie n’a pas donné de commentaires là-dessus.

4.États-Unis

Le procureur général américain William Barr a déclaré auprès de Fox News que les autorités américaines avaient l’intention d’arrêter un certain nombre de personnes accusées d’avoir organisé des troubles lors de manifestations aux États-Unis ces dernières semaines. «Je ne peux pas fixer de calendrier pour ces enquêtes. Cependant, je pense que nous sommes pleinement déterminés à enrayer ces groupes», a-t-il déclaré. Plus tôt lundi, Barr avait annoncé que les autorités américaines enquêtaient sur un certain nombre de manifestants liés au mouvement antifasciste américain. Il a précisé que ces personnes avaient été détenues lors de manifestations pour des délits divers.

5. Japon

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré que le Japon avait l’intention de prendre l’initiative d’élaborer une déclaration conjointe du Groupe des Sept sur la situation entourant le projet de loi sur la sécurité nationale à Hong Kong. «Le Japon a l’intention de prendre l’initiative au sein du G7, une déclaration unique basée sur le principe «un pays — deux systèmes» devant être publiée», a expliqué Abe. Plus tôt lundi, le journal Yomiuri, citant des sources du ministère japonais des Affaires étrangères, avait rapporté que les ministères des affaires étrangères des Sept s’accordaient sur le texte d’une éventuelle déclaration commune, qui devrait obliger Pékin à reconsidérer la décision de préparer un projet de loi sur la sécurité nationale à Hong Kong. Pékin rappelle qu’aucun pays n’a le droit d’interférer dans les affaires intérieures de la Chine, a quant à elle indiqué là porte-parole de la diplomatie chinoise.

6. Chine

L’ambassadeur de Chine en Russie, Zhang Hanhui, lors d’un briefing en ligne, a déclaré que la Chine soutenait une enquête indépendante sur les causes de la pandémie de coronavirus sous les auspices de l’Organisation mondiale de la santé, mais s’était opposée à la politisation de cette question. «Nous pensons que l’identification de la source est un problème scientifique et non politique», a souligné le diplomate. La Chine est prête à coopérer avec d’autres pays, dont les États-Unis, a fait savoir l’ambassadeur, soulignant que les attaques américaines contre la Chine étaient complètement politisées et déraisonnables. Il a également critiqué la décision américaine de cesser de financer l’OMS, affirmant qu’ainsi, les États-Unis «crachaient dans le puits commun».