Biélorussie. Les manifestations se poursuivent

  
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1. Biélorussie

Les manifestations contre les résultats de la présidentielle se poursuivent en Biélorussie. Mardi soir, le centre de Minsk a été bloqué par les forces de l’ordre. Tard dans la soirée, des manifestants se sont déplacées vers des quartiers dortoirs, où la police anti-émeute s’est rendue. Dans certaines zones, les responsables de la sécurité ont utilisé des grenades assourdissantes pour disperser les manifestants. Selon les informations, les actions des forces de sécurité ce mardi sont beaucoup plus dures et touchent souvent ceux qui ne manifestent pas dans les rues, d’après l’agence TASS. Les forces de sécurité fouillent les cours et les entrées des maisons, arrêtent des voitures et interpellent les passagers ayant un bracelet blanc, lequel est désormais un symbole de protestation. Des correspondants subissent également souvent les actions des forces de sécurité. Bien qu’ils possèdent l’accréditation, les matériaux qu’ils ont tournés sont souvent détruits. Ces deux derniers jours, des agents des forces de l’ordre ont été au moins huit fois délibérément percutés. Ces incidents sont considérés par les forces de l’ordre comme des actions planifiées, selon l’agence BelTA. Et d’ajouter que des coordinateurs des émeutes ont été arrêtés mardi. L’un des interpellés a loué une chambre à l’hôtel Belarus et a dirigé les actions de trois personnes, toujours selon la même source. Auparavant, le ministère biélorusse des Affaires étrangères avait déclaré que la république était prête pour un dialogue constructif avec des partenaires étrangers et pouvait fournir des «faits concrets irréfutables» sur l’ingérence étrangère dans la situation actuelle dans le pays.

2. Biélorussie

Le ministère biélorusse de la Santé a fait savoir qu’après les émeutes de la nuit dernière, 51 personnes ont été transportés aux hôpitaux avec diverses blessures. «Tous les blessés ont reçu l’assistance médicale nécessaire», indique le communiqué du ministère. Et de poursuivre qu’il s’agit principalement «des ecchymoses des tissus mous, des blessures aux extrémités, à la poitrine, à l’abdomen, etc.». Plusieurs patients ont nécessité une intervention chirurgicale et leur état s’est stabilisé. Aucun décès n’est à signaler. Selon l’agence TASS, plusieurs centaines de filles vêtues de blanc tenant des fleurs à la main ont organisé un rassemblement en solidarité avec les victimes des manifestations.

3. Biélarussie

Le service de presse du ministère biélorusse de l’Intérieur a annoncé l’ouverture de 17 poursuites pénales en lien avec les attaques contre les forces de l’ordre. En 24h, plus de 1.000 personnes ont été interpellées. 55 journalistes ont été détenus en Biélorussie pendant une semaine, dont 41 au cours des deux derniers jours. Toujours selon la même source, les employés du ministère de l’Intérieur ont été contraints d’ouvrir le feu à vue ceux qui les attaquaient, armés de barres d’armature, à Brest. «Les tirs d’avertissement ne les ont pas arrêtés. Pour protéger la vie et la santé des employés, les tirs ont été effectués à vue. L’un des assaillants a été blessé», indique le communiqué du ministère de l’Intérieur. Les autorités de la ville de Minsk estiment les dommages causés par les émeutes dans la capitale à plus de 500 mille roubles biélorusses (environ 172.000 euros).

4. Liban

Les manifestations anti-gouvernementales ont repris mardi à Beyrouth, rapporte Al Arabiya TV. Au début, des manifestants se sont rassemblés à l’entrée du port de Beyrouth dévasté par l’explosion. Ils criaient des slogans anti-gouvernementaux exigeant la démission du Président libanais Michel Aoun et la dissolution du parlement. Ensuite, les manifestants ont commencé à prendre d’assaut les barrières de béton et de métal qui protégeaient le passage depuis la mosquée Omari jusqu’au palais parlementaire de la place de l’Étoile. Les manifestants ont lancé des pierres et des pétards en direction de la police, des coups de feu ont été entendus en réponse, les forces spéciales ont utilisé des balles en caoutchouc. La police n’a pas utilisé de gaz lacrymogène car il y avait beaucoup de femmes et d’enfants parmi les manifestants. Par conséquence, les manifestants sont avancés assez loin dans le centre-ville et se sont rendus dans les galeries marchandes d’Al-Aswak. Selon la chaîne de télévision Sky News Arabia, le nombre de morts suite à l’explosion dans le port de Beyrouth a atteint 171 personnes. Au moins 30 personnes sont portées disparues.

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