Bombardements du Haut-Karabakh

  
0

Le Centre d’information arménien unifié du Cabinet des ministres du pays a rapporté qu’au cours de la journée de lundi, l’armée de l’air azerbaïdjanaise a bombardé les villes de Martakert, Martuni, ainsi que les colonies voisines du Haut-Karabakh. «Dans la nuit du 2 novembre et tout au long de la journée, les forces armées azerbaïdjanaises ont continué à tirer sur les colonies d’Artsakh. La situation n’est pas facile, en particulier dans les villes de Martuni et Martakert, ainsi que dans les environs. En plus d’utiliser les lance-roquettes Grad et Smerch, l’ennemi a recours à l’aviation militaire», indique le message.

Les autorités de la république non reconnue du Haut-Karabakh ont rapporté sur Facebook que les forces armées azerbaïdjanaises avaient tiré sur les villes de Stepanakert et Chouchi toute la nuit. Le bombardement a tué trois civils. La nuit du 5 au 6 novembre était agitée dans des colonies pacifiques, les forces azerbaïdjanaises et turques ayant tiré sur les villes de Chouchi et de Stepanakert. Plusieurs maisons ont été incendiées à Chouchi, l’attaque a également fait des dégâts dans la capitale. «Selon des données préliminaires, il y a trois morts parmi les civils», indique le message.

Le Service d’État pour les situations d’urgence de la République non reconnue du Haut-Karabakh a accusé via une publication sur Facebook les forces armées azerbaïdjanaises d’utiliser des armes à sous-munitions incendiaires. «L’étude a montré que cette arme à fragmentation incendiaire mesure environ 40 centimètres de long. L’utilisation de ces armes contre des civils est interdite par les conventions de Genève et internationales», indique le message sur Facebook. Selon le ministère en question, des munitions similaires sont utilisées pour incendier des territoires.

Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a déclaré dans une interview au journal italien La Repubblica que tous les Arméniens du Haut-Karabakh se verraient garantir leurs droits à la paix et à une vie digne. Dans le même temps, M.Aliyev a souligné que jusqu’aux années 1980, un quart de la population du Haut-Karabakh était azerbaïdjanais. Et de qualifier les informations selon lesquelles les Arméniens seraient soumis à un génocide au Haut-Karabakh de «propagande de mauvaise qualité». Le président azerbaïdjanais a catégoriquement nié les allégations selon lesquelles l’Azerbaïdjan recevrait un soutien militaire de la Turquie, ce soutien étant «exclusivement moral et politique». D’après le président Aliyev, il n’y avait aucune preuve de la présence de militants islamiques dans les rangs des forces armées azerbaïdjanaises prenant part aux hostilités au Haut-Karabakh. Et de confirmer que l’Azerbaïdjan est prêt à résoudre la question du Haut-Karabakh par des moyens militaires. «Nous avons toujours montré une volonté de négocier, mais nous sommes prêts à résoudre le problème les armes à la main, ce que nous faisons maintenant. Aucune autorisation n’est nécessaire pour libérer nos territoires occupés», a martelé le président azerbaïdjanais.

Le Président américain sortant a déclaré lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche qu’il aurait remporté les élections présidentielles, si seulement les «votes légaux» étaient comptés. «J’ai déjà remporté des victoires écrasantes dans de nombreux États clés, notamment la Floride, l’Iowa, l’Indiana, l’Ohio et bien d’autres, malgré l’ingérence électorale historique des principaux médias, entreprises de technologie», a déclaré Donald Trump. Il a accusé le Parti démocrate américain d’interférer aux élections par le biais de «sondages frauduleux» et a déclaré qu’il ne permettrait pas que sa victoire soit volée par la «corruption». «Ils essaient de nous voler les élections. Ils essaient de [les] truquer. Nous ne pouvons pas permettre cela», a lancé le Président en sous-entendant les démocrates. Le chef de la Maison Blanche a exprimé l’espoir d’une clarification rapide de la situation autour des résultats des élections. Cependant, selon lui, la procédure de dépouillement des voix est susceptible de se terminer devant la Cour suprême des États-Unis.

Le président de la république non reconnue du Kosovo, Hashim Thaci, quitte ses fonctions après des accusations de crimes de guerre confirmées par le Tribunal spécial pour le Kosovo à La Haye. M.Thaci a annoncé sa démission lors d’une conférence de presse à Pristina, faisant remarquer que le Tribunal spécial pour le Kosovo à La Haye avait confirmé les charges retenues contre lui. Le chef de l’État kosovare a déclaré qu’il démissionnait pour défendre la souveraineté du Kosovo, et il a également appelé «les forces politiques à l’unité afin qu’il n’y ait pas de crise institutionnelle». Le radiodiffuseur Radio-télévision de Serbie rapporte qu’à la suite de son annonce, Thaci s’est rendu au personnel de la mission «État de droit» de l’UE.

Для того чтобы оставить комментарий, регистрация не требуется


Читайте нас на
Присоединяйтесь к нам на нашем канале!

Читайте также:

ANNA NEWS радио
Наверх Наверх

Сообщить об опечатке

Текст, который будет отправлен нашим редакторам: