Concentration des troupes à Ladakh
1 Inde — Chine
Selon The Indian Express citant des sources militaires indiennes, l’Inde et la Chine continuent de concentrer les troupes dans l’est de Ladakh, malgré les accords sur le retrait des contingents militaires de la ligne de contrôle, convenus en juin. L’édition relate que l’Inde a déployé le long de la ligne deux régiments de chars T-90, des véhicules de combat d’infanterie et des obusiers de 155 mm. C’est une réaction à la concentration des militaires et des matériels chinois dans la vallée de la rivière Galwan, à la mise en alerte des chasseurs sur les bases de front de l’aviation chinoise et à la construction des hélisurfaces sur la ligne de contrôle à Ladakh. D’après le journal Hundustan Times, à Chuhul des négociations au niveau des commandants des corps des forces terrestres de l’Inde et de la Chine ont été engagées par la partie indienne. C’est la troisième rencontre pour mettre en vigueur les accords sur la désescalade et le retrait des contingents militaires de la ligne de contrôle dans la zone.
2.
2 Russie – Etats-Unis
Selon un message diffusé par la Diplomatie russe, les Etats-Unis, dont la position vis-à-vis du traité d’interdiction complète des essais nucléaires est destructrice, préparent le terrain pour une éventuelle reprise des essais nucléaires. Le ministère souligne que le document n’est toujours pas entré en vigueur, car huit pays n’ont pas signé ou ratifié l’accord. « Il faut faire tout le possible pour surmonter les tendances négatives. La Russie appèlle huit pays sus-mentionnés, avant tout les Etats-Unis, à revoir leur position et donner le feu vert à la transformation de cet accord très important du point de vue de la sécurité globale, à un instrument vraiement effectif de droit international », — souligne la déclaration.
3 Etats-Unis
Le porte-parole du Pentagone Jonathan Hoffman a déclaré que la Défense américaine n’avait pas de faits pour prouver les allégations sur les tentatives de la Russie d’offrir aux radicaux du mouvement des talibans des récompenses pour les meurtres des militaires américains. Le 26 juin The New York Times a publié cette information. Cependant, selon Hoffman, le Pentagone ne cesse pas de « prendre des mesures pour prévenir des dégâts provenant d’éventuelles menaces ». Le journal The Hill citant la sénatrice républicaine Lisa Murkowski informe que les sénateurs auront l’accès aux documents de renseignement visant les allégations en question. Lundi, le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a qualifié la publication d’un mensonge et d’un « canard absolu ». Le président américain Donald Trump a écrit sur Twitter que le renseignement des Etats-Unis avait démenti l’information sur les tentatives de la Russie d’offrir une récompense aux radicaux afghans pour les morts des militaires américains.
4 Allemagne
Les allégations selon lesquelles Paris soutient le commandant de l’Armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, sont fausses, a déclaré le président français Emmanuel Macron après les négociations avec la chancelière allemande Angela Merkel près de Berlin. Selon lui, Paris « fait tout le possible pour une décision politique durable en Libye et exerce ce rôle constamment ». Macron a souligné que « l’opération militaire engagée par Haftar en avril 2019 avait été contraire à la position de Paris ». Le président de France a souligné que « la Turque ne respectait aucun accord convenu lors de la conférence à Berlin. Selon Macron, « Ankara renforce sa présence militaire et transfère en Libye des radicaux de Syrie ». Il a souligné que « la Turquie, reconnaissant sa présence militaire en Libye, violait ainsi ses engagements en tant que membre de l’OTAN ».
5 Pakistan – Inde
Sur Twitter, le premier-ministre pakistanais Imran Khan a accusé l’Inde de violation de la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre par changements de la structure démographique de la partie du Cachemire, contrôlée par New Delhi. Le premier-ministre a déclaré qu’il avait saisi le secrétaire général de l’ONU. Khan a confié la responsabilité de l’attaque contre le bâtiment de la bourse à Karatchi aux services secrets indiens, indique le journal Doon. L’agence PTI relate que mardi les militaires pakistanais ont violé la trêve à Cachemire et ont pilonné les troupes indiennes dans le secteur de Naugam, sur la ligne de contrôle. La partie indienne a ouvert le feu de riposte. Il n’y a pas d’informations sur des pertes des deux côtés.
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