L’UE ne reconnaît pas la légitimité de Loukachenko

1 Libye

Le chef du groupe terroriste de Daech (interdit en Russie) en Afrique du Nord, Abu Abdullah al-Iraqi, a été éliminé par l’Armée nationale libyenne lors d’une opération spéciale le 15 septembre, a relate l’agence de presse TASS citant une source au sein de l’ANL. Ces informations ont été connues au cours de l’enquête. Le même jour, les forces de l’ANL avaient reçu des informations sur le sort d’un groupe de radicaux dans la ville de Sebha, dans le sud de la Libye. Il a été décidé de mener une opération spéciale. Au cours de la bataille, qui a duré plus de 6 heures, trois combattants de l’ANL ont été tués, neuf radicaux ont également été tués et plusieurs autres arrêtés.

2. UE — Biélorussie

L’Union européenne considère que l’investiture et le nouveau mandat présidentiel d’Alexandre Lukachenko manquent de légitimité démocratique suffisante, indique une déclaration largement répandue du haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell. Et de souligner que l’UE réévalue ses relations avec la Biélorussie. M.Borrell a estimé que «la tenue de l’investiture contredi[sait] directement la volonté d’une partie importante du peuple biélorusse, exprimée dans de nombreuses manifestations pacifiques sans précédent qui ont lieu après les élections, et ne conduira[it] qu’à une aggravation de la crise politique». «L’Union européenne reste convaincue qu’un dialogue national global et une réponse positive à la demande du peuple pour de nouvelles élections démocratiques sont le seul moyen de sortir de la crise politique en Biélorussie», a déclaré le chef de la diplomatie européenne.

3. Biélarussie

Minsk est prête à développer une coopération constructive avec tous les partenaires étrangers, indique une déclaration du ministère biélorusse des Affaires étrangères publiée sur son site. «La Biélorussie n’avait jamais aspiré et ne cherche plus à l’affrontement. Nous sommes pour le dialogue. De plus, nous avons souligné à plusieurs reprises à différents niveaux que nous souhaitons développer une coopération constructive mutuellement avantageuse avec tous les partenaires internationaux… Tentatives de certains pays occidentaux pour remettre en cause la légitimité du chef de l’État du moins ne reflètent pas en aucune manière les points de vue de l’écrasante majorité de la communauté internationale», indique le communiqué. Et de souligner que «la Biélorussie n’avait jamais interféré et n’a pas l’intention de s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres États» et attend une approche similaire de la part des «partenaires étrangers».

4. Pologne

Après une rencontre avec la chef de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré qu’il lui avait présenté le plan d’aide à la Biélorussie lequel est «très bien accueilli à ce stade». Le groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, Slovaquie et République tchèque) a l’intention de présenter un plan d’assistance à la Biélorussie lors du sommet de l’UE. M.Morawiecki a souligné que le plan «comprend environ 10 points très spécifiques qui donnent l’espoir à la société biélorusse libre de ne pas être laissée seule». «Il y a des propositions pour inclure un paquet de stabilisation, des investissements structurels d’institutions telles que le Fonds monétaire international, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et la Banque européenne d’investissement», a-t-il déclaré. «Nous voulons faire une offre positive à la Biélorussie», a ajouté le Premier ministre polonais.

5. Bande de Gaza

Le mouvement palestinien Fatah et l’organisation terroriste Hamas sont parvenus jeudi à un accord sur la tenue d’élections générales en Cisjordanie et à Gaza au cours des six prochains mois, a rapporté la chaîne Al Mayadeen. Le 15 septembre, le chef du mouvement Fatah Mahmoud Abbas et le chef du Hamas Ismail Haniya ont annoncé «la fin de la scission entre le Fatah et le Hamas et l’aménagement du foyer palestinien». Les politiciens se sont félicités du résultat de la conférence des dirigeants du mouvement de résistance palestinien, qui a eu lieu à Beyrouth les 3 et 4 septembre. Ils ont souligné l’importance de bâtir une direction nationale unifiée et de revitaliser le rôle de l’Organisation de libération de la Palestine.