La Syrie cible de frappe de missile

  
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Les États-Unis ont effectué des frappes aériennes contre une installation dans l’est de la Syrie. Selon le Pentagone, les frappes ont été portées contre des cibles de groupes pro-iraniens sous la direction du Président Joe Biden. Dans un communiqué, John Kirby, l’assistant du chef du Pentagone pour les relations publiques, note que «les frappes constituaient une réponse aux récentes attaques contre des représentants américains et de la coalition en Irak, ainsi qu’en lien avec les menaces permanentes contre eux». «Les frappes ont détruit plusieurs installations situées à un point de contrôle utilisé par de nombreux groupes pro-iraniens, dont Kataeb Hezbollah et Kataeb Sayyed al-Chiuhada», indique par ailleurs le rapport. Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a fait savoir que les États-Unis étaient convaincus qu’ils avaient frappé notamment le groupe chiite, qui effectuait auparavant des sorties en Irak, dont contre les intérêts américains. M.Lloyd a souligné que l’objectif de la frappe avait été calculé, notamment grâce aux renseignements fournis par la partie irakienne. Comme l’a indiqué le New York Times, en se référant à des sources, la partie américaine supposait que plusieurs membres de ces groupes ont été tués lors de la frappe aérienne. Des sources officielles de l’agence Bloomberg affirment que l’attaque a été menée sur plusieurs bâtiments dans ce que les États-Unis considèrent comme un «point de transit» utilisé pour le transfert de membres des formations armées vers Irak. Toujours selon les sources de l’agence, l’armée américaine croit qu’il y avait plusieurs personnes là-bas. Bloomberg a également rapporté que l’armée américaine avait utilisé un avion de combat F-15 pour effectuer ses frappes en Syrie.

Lors de son attaque ciblant l’est de la Syrie, des avions de l’armée de l’air américaine ont frappé une colonne de milices chiites après avoir traversé la frontière syro-irakienne près du point de contrôle d’Al Qaim, selon la chaîne de télévision Al Arabiya. Et d’ajouter que la frappe aérienne a tué 22 combattants de la milice chiite irakienne Al-Hachd al-Chaabi et du groupe Kataeb Hezbollah. Leurs unités combattent aux côtés de l’armée gouvernementale en Syrie contre des terroristes de Daech (interdit en Russie).

«Les combattants des formations armées radicales bloquent le travail des points de contrôle [à Idlib], interdisant aux résidents de se rendre sur le territoire contrôlé par les autorités syriennes sous la menace d’armes et arrestation», a déclaré le contre-amiral Viatcheslav Sytnik, chef adjoint du Centre russe pour la réconciliation des belligérants en Syrie. Le 22 février, les postes de contrôle de Seraqab, Miznaz et Abu Azeidin ont commencé à travailler pour que des habitants pacifiques puissent quitter la zone de désescalade d’Idlib et le territoire contrôlé par les forces armées turques. M.Sytnik a souligné que ces dernières étaient incapables d’assurer la sécurité des citoyens dans les couloirs de sortie de la zone, ce qui aggravait la situation de la population civile, souffrant d’un manque de soins médicaux qualifiés et de la situation socio-économique d’urgence qui s’est développée en raison de sanctions américaines.
«Le Centre russe pour la réconciliation des belligérants appelle le commandement des troupes turques exerçant le contrôle sur les territoires du nord-ouest de la Syrie à faire preuve d’intégrité dans l’accomplissement de leurs obligations et à assurer la sécurité des civils qui souhaitent utiliser les points de contrôle», a déclaré M.Sytnik.

Des terroristes du groupe Front al-Nosra, interdit en Russie, ont attaqué le 24 février le poste de contrôle de Saraqeb à Idlib, a déclaré Viatcheslav Sytnik, chef adjoint du Centre russe pour la réconciliation des belligérants en Syrie. Il a précisé que les radicaux avaient tiré au mortier et ont également eu recours à un drone artisanal. Le partie russe a décidé d’évacuer le personnel de l’administration du poste de contrôle. Il n’est pas précisé s’il y a des victimes. M.Sytnik a de nouveau appelé le commandement des troupes turques qui contrôlent les territoires du nord-ouest de la Syrie à assurer la sécurité des civils souhaitant passer via le point de contrôle en question.

Jack Reed, chef du comité des forces armées du Sénat américain, a déclaré lors d’un briefing que les États-Unis étendraient leur présence militaire en Afghanistan malgré l’accord avec le mouvement radical taliban (interdit en Russie). Selon M.Reed, ils ont «l’impression que les talibans n’ont pas suivi les détails de l’accord conclu. Et d’ajouter que les pourparlers entre les talibans et le gouvernement afghan «se déroulaient», mais «pour la plupart du temps non». Jack Reed a également noté qu’ils espéraient un accord-cadre sur un gouvernement collégial en Afghanistan lequel donnerait «une certaine confiance dans l’avenir, une certaine stabilité», ainsi qu’«un fossé clair et irréversible» entre le mouvement Taliban et groupes terroristes. Le sénateur a noté que la situation en Afghanistan était «l’un des problèmes les plus difficiles auxquels est actuellement confronté le président américain Joe Biden». Dans le même temps, M.Reed a souligné que les États-Unis devaient veiller à ce que l’Afghanistan ne soit plus un refuge pour les terroristes qui planifient des attaques dans le monde.

Nikol Pachinian a annoncé dans son allocution sur Facebook qu’il limogeait le chef d’état-major général des forces armées arméniennes, Onik Gasparyan, qui, de concert avec 40 officiers de haut rang, a exigé la démission du Premier ministre. Il a noté que le ministre de la Défense préparait déjà une décision concordante sur la nomination d’un nouveau chef d’état-major et de ses adjoints. Le Président Armen Sarkissian a reçu une proposition de Pachinian de limoger le chef d’état-major général des forces armées. Selon l’agence TASS, la raison du conflit réside dans un différend quant à l’utilisation par l’Arménie des systèmes Iskander acquis en Russie pendant le conflit au Karabakh. Plus tôt cette semaine, l’ex-président du pays Serge Sarkissian a déclaré que l’armée arménienne aurait dû déployer les systèmes Iskander dès les premiers jours des combats. Nikol Pachinian a déclaré que cette arme était inefficace. Le premier chef adjoint de l’état-major, Tiran Khachatryan, a qualifié les propos de Pachinian de futiles, suite à quoi, il a été démis de ses fonctions.


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