Le Haut-Karabakh. Situation

  
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La porte-parole du ministère arménien de la Défense, Shushan Stepanyan, a déclaré que la situation mardi soir dans la région du conflit du Haut-Karabakh était «relativement stable», relate l’agence Armenpress. Et de poursuivre, que dans la matinée du 13 octobre, la partie azerbaïdjanaise a repris les hostilités dans les directions sud, nord, nord-est et est, accompagnés de tirs intenses de roquettes et d’artillerie. La porte-parole de la Défense arménienne a tenu à souligner que l’armée était contrainte à faire échouer les plans de la partie adversaire en prennent des mesures adéquates dans toutes les directions, gardant la situation opérationnelle et tactique sous leur contrôle.

Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a fait savoir que, dans la nuit du 12 au 13 octobre, la situation sur les directions Agdera-Aghdam et Fizuli-Hadrut dans la zone d’escalade du conflit autour du Haut-Karabakh restait tendue. En outre, le ministère azerbaïdjanais de la Défense a déclaré que l’armée arménienne avait tenté «d’attaquer en petits groupes les positions de l’armée azerbaïdjanaise dans certaines directions». Le ministère a par ailleurs signalé la destruction d’un grand nombre d’équipements de la partie adversaire, dont trois systèmes de lance-roquettes multiples BM-21 Grad, un système de missile antiaérien Tor-M2KM, un canon antiaérien automoteur Shilka et trois drones. «L’armée azerbaïdjanaise observe le cessez-le-feu humanitaire et maintient un avantage opérationnel sur toute la ligne de front», a précisé le ministère de la Défense.

Le ministère arménien de la Défense a rapporté que le 14 octobre, les forces armées azerbaïdjanaises avaient porté une frappe contre du matériel militaire sur le territoire arménien, «supposant que cette technique pourrait frapper les colonies de l’Azerbaïdjan. Les forces armées arméniennes se réservent le droit de frapper sur n’importe quelle installation militaire en Azerbaïdjan», indique le communiqué du ministère arménien de la Défense. Auparavant, la Défense azerbaïdjanaise avait fait état de la destruction de systèmes de missiles opérationnels et tactiques avec des missiles balistiques du côté arménien. Et de poursuivre que les systèmes de missiles visaient «la population et les infrastructures civiles de Ganja, Mingachevir et d’autres villes». Les complexes ont été détruits «par une frappe préventive pour assurer la sécurité de la population civile», a conclu la Défense azerbaïdjanaise.

Le contre-amiral Alexander Grinkevich, chef adjoint du Centre russe pour la réconciliation des belligérants en Syrie, a déclaré que quatre combattants étaient morts à la suite de l’explosion d’un entrepôt de munitions et de chlore, qui était en préparation pour une provocation en Syrie. Parmi les morts, il y a des citoyens d’Europe et d’Afrique du Nord. Selon les informations, le 11 octobre, dans la zone du village de Maaret al-Ikhwan (13 km au nord de la ville d’Idlib), un dépôt de munitions et de substances contenant du chlore préparé par des terroristes pour des provocations chimiques a explosé. Alexander Grinkevich a appelé les commandants des formations armées illégales à abandonner les provocations armées et à prendre la voie d’un règlement pacifique de la situation dans les zones sous leur contrôle.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Said Khatibzade, a déclaré que Téhéran ne tolérerait pas les attaques répétées sur son territoire par les parties au conflit dans le Haut-Karabakh. «L’Iran ne restera pas indifférent en cas de répétition de telles attaques», a déclaré le service de presse de la diplomatie iranienne. Et d’ajouter que «garantir la sécurité des citoyens iraniens habitant les zones frontalières est une priorité pour les forces armées du pays». Jeudi, la société de radiodiffusion IRIB a rapporté que huit roquettes tirées depuis la zone de conflit autour du Haut-Karabakh avaient explosé en Iran. Les roquettes ont touché le village. Une personne a été blessée et plusieurs maisons ont été endommagées.

Selon le service de presse du Président du Kirghizistan, Sooronbay Jeenbekov a annoncé sa démission. «Je ne tiens pas au pouvoir. Je ne veux pas rester dans l’histoire du Kirghizistan en tant que Président qui a versé du sang et tiré sur ses propres citoyens. J’ai donc décidé de démissionner», indique le communiqué publié sur le site Internet du Président. M.Jeenbekov a également appelé le nouveau Premier ministre de la république, Sadyr Japarov, et d’autres politiciens à retirer leurs partisans de Bichkek et à «retrouver une vie paisible».

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