Le ministre iranien des Affaires étrangères démissionne
Le conseil de sécurité de l’Onu tiendra mardi, sur la demande des États-Unis, une séance publique sur la situation au Venezuela, a déclaré la source diplomatique au sein de l’organisation. «Demain, il y aura une séance publique du conseil de Sécurité à la demande des États-Unis», — a fait savoir la source citée par TASS. On ne sait pas si Washington présentera le projet de résolution sur le Venezuela. Cependant, le document est déjà élaboré. La résolution appelle la tenue d’élections présidentielles au Venezuela. Le projet de résolution est actuellement examiné par des experts et n’a pas encore été présenté au conseil de sécurité de l’Onu. En réponse, Moscou a élaboré son propre projet de résolution, qui appelle au dialogue entre le gouvernement et l’opposition, sous la médiation des pays de la région.
Mohammad Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères, qui était architecte des accords avec la communauté internationale sur le programme nucléaire iranien, a annoncé sa démission. Le personnel du ministère iranien des affaires étrangères ne connaît pas les causes possibles de la démission de Zarif, a déclaré son porte-parole Abbas Musawi. Les députés devraient discuter de la démission lors d’une réunion qui aura lieu mardi. Le chef d’état-major du Président iranien, Mahmoud Vaezi, a déclaré que Hassan Rohani n’avait pas encore accepté la démission du chef de la diplomatie.
Le chef de la Corée du Nord, Kim Jong-un, est arrivé mardi à Hanoï pour participer au sommet conjoint avec le Président américain Donald Trump, rapporte TASS. Les derniers préparatifs de la réunion, prévue du 27 au 28 février, sont en cours à Hanoï. Pour rappel, la première réunion des chefs des deux États a eu lieu le 12 juin 2018 à Singapour. À son issue, Donald Trump et Kim Jong-un ont signé un document commun selon lequel Pyongyang a pris des engagements en faveur de la dénucléarisation en échange de garanties de sécurité de la part de Washington. On attend du deuxième sommet américano-nord-coréen des accords plus précis sur les mesures concrètes prises par les deux pays sur le règlement de la situation dans la péninsule coréenne.
La chef de l’Union panukrainienne Patrie, candidate à la présidentielle ukrainienne, Ioulia Tymochenko, a déclaré qu’elle commençait la procédure de mise en accusation du Président ukrainien actuel, Piotr Porochenko, rapporte TASS. «Nous annonçons que, avec d’autres fractions qui nous soutiennent, nous commençons la procédure de mise en accusation du Président», a-t-elle fait savoir mardi depuis la tribune du Parlement ukrainien. Tymochenko a ajouté que la veille, des journalistes avaient publié une enquête qui révélait l’implication de Porochenko et de son environnement dans l’achat de contrebande de pièces de rechange pour l’armée ukrainienne de la Russie à des prix élevés. «Nous croyons que ce qui a été commis relève de l’article 111 du code Pénal, de la trahison», a déclaré la chef de l’Union panukrainienne Patrie.
Le Comité d’enquête de Russie a engagé une poursuite pénale sur l’explosion d’un minibus avec des civils perpétrée le 23 février sur un gazon de la route N-20 dans le Donbass. Pour rappel, le 23 février sur la piste Slavyansk — Donetsk — Marioupol avant le point de contrôle de la RPD «Elenovka» un bus avec des passagers a explosé. Le conducteur du bus est mort sur place, deux autres passagers, une femme de 85 ans et un homme de 59 ans, ont été blessés. Plus tard, la femme est décédée, selon le site du Comité d’enquête de Russie. Le Comité d’enquête continue de constater des actes criminels effectués par l’armée ukrainienne contre la population civile dans le Donbass. Le plus souvent, il s’agit de tirs d’artillerie lourde ou d’armes légères et de minage.
Le président ukrainien, Piotr Porochenko, a signé un décret qui interdit aux représentants de la Russie de participer à l’observation électorale en Ukraine. «La loi modifie les lois «Sur l’élection du Président de l’Ukraine, «Sur l’élection des députés du peuple de l’Ukraine», «Sur les élections locales», selon lesquels un Observateur officiel d’États étrangers ou d’organisations internationales ne peut pas être un citoyen (sujet) de l’État reconnu par le conseil suprême de l’Ukraine comme l’État agresseur ou l’État occupant, indique le décret publié sur le site de Porochenko. La loi entre en vigueur le lendemain de sa publication.
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