Une attaque aux roquettes contre Quneitra

Vendredi, des hélicoptères de l’armée de l’air israélienne ont attaqué des cibles au sol, à 40 km au sud-ouest de Damas, rapporte l’agence d’État syrienne Sana. Des tirs aux roquettes ont été effectués depuis les hauteurs du Golan occupées contre des positions de l’armée syrienne dans le gouvernorat de Quneitra. Aucune information sur les éventuelles victimes n’a été communiquée, seuls des dégâts matériels ont été causés. Selon la station radio Sham FM, cinq roquettes ont été tirés contre le territoire syrien. Le service de presse de Tsahal a refusé de commenter les attaques, relaye l’agence TASS.

Des avions de la coalition occidentale, qui opèrent sous les auspices des États-Unis, se sont invités vendredi dans l’espace aérien dans le nord-est de la Syrie, rapporte l’agence Sana. Les avions survolaient à basse altitude près du centre provincial de Hassaké, à 720 km de Damas et de ses environs. La plupart de cette ville est sous le contrôle des Forces démocratique syriennes. Les unités gouvernementales contrôlent l’aéroport et plusieurs quartiers où se trouvent des agences gouvernementales.

Vendredi, plusieurs explosions ont été enregistrées près de la ville syrienne de Homs. Le gouverneur du gouvernorat de Homs, Talal al-Barrazi, a fait savoir auprès de l’agence SANA que des combattants non identifiés ont pilonné des positions militaires et un dépôt de munitions à l’est de la ville. «En conséquence, dix civils ont été blessés et des dégâts matériels ont été causés», a-t-il déclaré. Selon le gouverneur de Homs,, d’épais nuages ​​de fumée se dégageaient depuis une installation militaire. On ignore si le bombardement a été effectué à partir d’installations de mortier ou à l’aide de drones.

Lors d’une vidéoconférence organisée par le Conseil atlantique de Washington, l’envoyé spécial américain pour la Syrie, James Jeffrey, a déclaré que les États-Unis avaient proposé à la Russie de lutter contre le groupe terroriste État islamique (interdit en Russie) dans le sud-ouest de la Syrie. Jeffrey a souligné que Damas accordait plus d’attention au gouvernorat d’Idlib, dans le nord-ouest du pays, c’est pourquoi la situation se détériore dans le sud-ouest et les terroristes ont intensifié leur activité dans le sud-ouest du pays. Et de poursuivre que les États-Unis espéraient que la Turquie fasse la pression sur des groupes, tels que le Hayat Tahrir al-Sham, interdit en Russie, dans le gouvernorat syrien d’Idlib. M.Jeffrey espère également qu’avec l’aide d’Ankara, Washington sera en mesure de fournir une aide humanitaire à ceux qui en ont besoin à Idlib. Lors de la même conférence, le représentant du Président turc, Ibrahim Kalynna, a fait remarquer qu’Ankara était «déterminé à lutter contre ces groupes terroristes afin de les neutraliser et de les éliminer».

Le ministère russe de la Défense a fait savoir que certains experts militaires russes qui participent actuellement à la lutte contre le coronavirus en Serbie seront transférés en Bosnie-Herzégovine. Il est signalé que le 1er mai, cinq unités d’équipement militaire spécial, deux brigades médicales et d’infirmières, ainsi que quatre équipes d’unités de défense contre les radiations, les produits chimiques et biologiques qui comprennent 25 personnes, se rendront de Belgrade à l’un des cantons de la Fédération de Bosnie-Herzégovine». Il est par ailleurs souligné que des spécialistes russes arriveront dans le pays à la demande de la partie bosniaque. L’armée russe mettra en place des mesures anti-épidémiologiques.