Une explosion à Idlib

  
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Des terroristes ont fait sauter un pont sur l’autoroute M4 Lattaquié-Alep, dans le gouvernorat d’Idlib, à l’ouest de la ville d’Ariha, pour perturber les patrouilles conjointes russo-turques, rapporte l’agence syrienne SANA, en citant des sources. Selon elles, l’explosion avait complètement détruit le pont sur lequel passe une partie de l’itinéraire de patrouille. «Des terroristes ont éparpillé de nombreux objets métalliques perforants sur d’autres tronçons de la route», a ajouté la source. Et de rajouter que des radicaux ont forcé des dizaines de civils en les menaçant de représailles à organiser des barrières humaines sur l’autoroute, en y installant des tentes et en les bloquant avec des pneus en feu. Des combattants ont proposé des récompenses en espèces à certains civils si ces derniers restaient sur la route dans des tentes de façon continue.

La chaîne de télévision irakienne Al-Sumar rapporte que jeudi, l’armée américaine stationnée en Irak a officiellement transféré à l’armée irakienne la base d’al-Qaim, qui était utilisée par les troupes de la coalition internationale anti-terroriste. Et de préciser que des unités militaires irakiennes ont officiellement commencé à arriver il y a quelques jours après le retrait complet des unités de la coalition internationale. Le 17 mars, le service de presse du Commandement central des forces armées américaines avait annoncé que la coalition de lutte antiterroriste dirigée par les États-Unis quitterait bientôt la base d’Al-Qaim.

Le Président iranien Hassan Rohani a déclaré que Téhéran continuerait de prendre des mesures contre les États-Unis en réponse à l’assassinat par des militaires américains du général Qassem Soleimani, le commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique. «Nous ne l’avons pas laissé sans réponse et ne nous y arrêterons pas», a déclaré Rohani. Il a rappelé que les forces armées iraniennes avaient «déjà donné une réponse» en attaquant la base américaine de la région avec des missiles. «Je pense que les États-Unis ne l’oublieront jamais, car pour la première fois dans l’histoire de la région, une réponse décisive et rapide a été donnée aux actions barbares des Américains», a souligné le Président iranien.

Donald Trump a décidé de s’abstenir de réagir plus durement au bombardement de la base militaire irakienne en raison de la propagation du nouveau coronavirus, a rapporté la chaîne de télévision NBC, en citant des sources. Et de poursuivre que Trump s’est dit préoccupé par le fait que «dans le cas d’une puissante frappe de représailles contre l’Iran, les États-Unis sembleront mauvais, étant donné les difficultés rencontrées par l’Iran et d’autres pays pour essayer de contenir la propagation du virus». Le bombardement de la base de Taji, où sont stationnées les troupes américaines, s’est produit le 11 mars. Le bombardement a tué trois personnes. Les États-Unis ont blâmé le groupe chiite les Kataeb Hezbollah et les autorités iraniennes. Le 12 mars, les États-Unis ont lancé des frappes aériennes contre cinq entrepôts du Hezbollah irakien.

La police militaire russe avait patrouillé l’autoroute M4 dans le nord de la Syrie, sur la section entre Alep et le gouvernorat de Hassaké, selon Anatoly Tchaly, porte-parole de l’unité de la police militaire. Ce site est l’un des plus longs itinéraires patrouillés par la police militaire russe en Syrie, qui effectue les patrouilles sur des véhicules blindés de transport de troupes et des véhicules blindés Typhoon. Des hélicoptères Mi-8 et Mi-35 suit la colonne à une hauteur minimale pour une évaluation détaillée de la situation au sol et pour assurer la sécurité du vol. Lors des patrouilles, les militaires s’entretiennent avec les résidents locaux pour apprendre leurs besoins et effectuer des actions humanitaires et médicales. Le but des patrouilles est de surveiller la situation et d’assurer un cessez-le-feu.

Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré qu’après trois jours de négociations à Los Angeles, les États-Unis et la Corée du Sud n’ont pas pu surmonter les désaccords dans la répartition des coûts pour le déploiement des troupes américaines sur la péninsule coréenne. Les chefs de délégation, Jeong Eun-bo et James Dehart, ont convenu de poursuivre les consultations afin de minimiser les conséquences négatives de l’absence d’accord. La date des prochaines négociations n’est pas indiquée.

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