«Envahisseurs turcs» en Libye

  
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1.Libye

Le maréchal Khalifa Haftar, commandant de l’armée nationale libyenne, a déclaré qu’ils ne reculeraient pas jusqu’à ce que tous les «envahisseurs turcs» et leurs mercenaires n’auraient pas été expulsés du pays, a rapporté Sky News Arabia. «L’agression de la Turquie menace l’unité de la Libye et la stabilité dans la région. Elle cherche à contrôler les ressources et les richesses de notre pays pour faire face à sa crise économique», a déclaré Haftar. «Nous avons répondu aux demandes urgentes de la communauté internationale de convenir d’un règlement politique, mais nous ne permettrons pas que cette période soit utilisée pour transférer des armes et des mercenaires en Libye», a averti le maréchal. Il a également fait remarquer que l’armée nationale libyenne allait renforcer ses capacités pour protéger la population de cette invasion et terroristes.

2. Russie — Libye

À l’issue de discussions avec les trois ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré que l’armée nationale libyenne était désormais prête à signer un document sur l’arrêt immédiat des hostilités, mais le gouvernement d’union national ne veut pas le faire, comptant sur une solution militaire. Le diplomate russe a également regretté que le renoncement à la solution militaire par toutes les parties «ne soit pas traduite en questions pratiques». Lavrov a également ajouté que «des collègues turcs travaillaient» avec le gouvernement d’accord national pour mettre en oeuvre un cessez-le-feu. «J’espère qu’ils seront en mesure de trouver la seule solution qui soit correcte dans les conditions actuelles», a déclaré Lavrov.

3. Syrie — Iran

Le ministre syrien de la Défense et le chef de l’état-major des forces armées iraniennes ont signé un «accord de coopération militaire globale», relate la chaîne Al Mayadeen. L’accord prévoit, entre autres, le renforcement des liens dans le domaine militaire, de la sécurité et le renforcement d’une coordination permanente entre les parties. Le chef de l’état-major des forces armées iraniennes a déclaré que l’Iran «renforcera les systèmes de défense aérienne syriens dans le cadre de l’accord signé». Les parties ont d’abord tenu des négociations concernant la situation en Syrie, ainsi que la nécessité de retirer toutes les troupes étrangères stationnées illégalement sur le territoire syrien.

4. Russie — Allemagne — Syrie

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a discuté avec son homologue allemand, Heiko Maas, de la fourniture d’une aide humanitaire aux citoyens syriens, a fait savoir la diplomatie russe. Lavrov a attiré l’attention de Maas sur le fait que toutes les opérations humanitaires devraient être coordonnées avec Damas. Et de pointer sur l’impact négatif des sanctions de l’UE et des États-Unis contre la Syrie, qui continuent de fonctionner malgré l’appel du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Selon les ministres, «il n’y avait pas d’alternative au processus politique de résolution de la crise syrienne mené par les Syriens eux-mêmes avec le soutien de l’ONU sur la base de leur attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale conformément à la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations Unies», a par ailleurs tenu à souligner le ministère russe des Affaires étrangères.

5. ONU — Syrie

La Russie juge nécessaire de réduire progressivement le mécanisme d’assistance transfrontalière pour la Syrie, indique une déclaration du Représentant permanent de la Russie auprès des Nations Unies, Vassily Nebenzia à la suite d’un vote sur l’extension de l’aide humanitaire transfrontalière à la république arabe. La Russie propose également d’adopter une résolution prévoyant l’extension des approvisionnements via un seul point de contrôle à la frontière avec la Turquie. Nebenzia a appelé ses collègues du Conseil de sécurité de l’ONU «à ne pas politiser le dossier humanitaire, mais à soutenir le projet de résolution russe, grâce auquel on continuera à fournir une assistance humanitaire à la population» d’Idlib. La Russie et la Chine ont opposé leur veto sur le projet de résolution de l’Allemagne et de la Belgique, lequel proposait de laisser deux points de contrôle ouverts pour l’ONU. Les deux pays ont regretté que le document ait été bloqué et se sont déclarées prêts à rédiger un nouveau document acceptable pour toutes les parties. Le représentant permanent des États-Unis, Kelly Craft, a accusé la Russie et la Chine d’avoir tenté «d’étrangler l’aide humanitaire à la Syrie», malgré le fait que Moscou ait déjà proposé au Conseil de sécurité d’étendre le mécanisme d’aide transfrontalière. Craft a appelé tous les collègues des Nations Unies à «exprimer une position commune pour exiger l’abolition de cette décision».

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