Haut-Karabakh. Tirs de roquettes

  
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La porte-parole du ministère arménien de la Défense, Shushan Stepanyan, a déclaré sur sa page Facebook que lundi matin, les forces armées azerbaïdjanaises ont violé l’accord conclu sur le régime de cessez-le-feu en pilonnant les positions de l’armée de défense de la République non reconnue du Haut-Karabakh dans la partie nord-est de la ligne de contact. Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a à son tour signalé lundi des bombardements d’artillerie par la partie arménienne cinq minutes après l’entrée en vigueur du nouveau cessez-le-feu. La ville de Terter et des villages à sa proximité ont également été bombardés. Auparavant, dans une déclaration conjointe des États-Unis, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan, publiée dimanche par le département d’État américain, les pays ont signalé qu’un cessez-le-feu humanitaire entre Bakou et Erevan entrerait en vigueur à 08h00 (heure locale) le 26 octobre. Le 24 octobre, les ministres arménien et azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Zohrab Mnatsakanian et Djeyhoun Baïramov, lors d’une réunion avec le vice-secrétaire d’État américain Stephen Bigan, ont réaffirmé l’engagement de leurs pays en faveur de la mise en œuvre et du respect du cessez-le-feu humanitaire convenu à Moscou le 10 octobre.

Le Centre d’information arménien unifié du Cabinet des ministres du pays a déclaré que des combats se poursuivaient mercredi matin au Haut-Karabakh. «Dans la nuit, la situation dans la zone de conflit entre l’Artsakh et l’Azerbaïdjan est restée relativement stable et tendue. Dans la soirée, l’ennemi a continué de tirer sur des colonies pacifiques, en particulier la ville de Martuni et les villages de la région d’Askeran. Actuellement, des batailles locales se poursuivent dans certaines régions. Les unités de l’armée de défense continuent leurs opérations pour détruire les groupes de sabotage ennemis», indique le communiqué.

L’armée de défense de la République non reconnue du Haut-Karabakh a déclaré sur Facebook que les forces armées azerbaïdjanaises avaient effectué des frappes de roquettes sur la capitale de Stepanakert, la ville de Chouchi et les colonies adjacentes. L’agence de presse d’Etat arménienne Armenpress a fait état de plus de 10 frappes effectuées contre Stepanakert jeudi matin, alerte aérienne a été déclenchée. Selon la porte-parole du ministère arménien de la Défense, Shushan Stepanyan, les frappes azerbaïdjanaises avaient été effectuées à l’aide de systèmes de lance-roquettes multiples Smerch. Les attaques à la roquette ont fait des blessés. Auparavant, le Centre d’information arménien unifié du Cabinet des ministres du pays avait fait état sur sa page Facebook de cinq frappes de roquettes effectuées par les forces armées azerbaïdjanaises contre Stepanakert.

Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a déclaré dans une interview au Daily Telegraph que le déploiement de soldats de la paix russes pourrait devenir une «solution optimale» au conflit du Haut-Karabakh. «Mais le problème est que le déploiement des forces de maintien de la paix de la Fédération de Russie dans la zone de conflit doit être approuvé par toutes les parties au conflit», a tenu à souligner M.Pachinian. Le Premier ministre a également déclaré que l’Europe devrait faire plus d’efforts pour amener la Turquie à mettre fin à son soutien à l’Azerbaïdjan.

L’explosion d’une mine laissée par des terroristes du groupe du Front al-Nosra (interdit en Russie) dans le sud du gouvernorat syrien d’Idlib dans des plantations à proximité de Khan Cheikhoun, a fait trois morts et quatre blessées, relate l’agence Sana. Et de préciser qu’avant la défaite, des groupes terroristes avaient installé des mines et des engins explosifs improvisés sur leurs emplacements afin d’infliger le maximum de dégâts aux résidents qui retournent dans leurs régions après la libération.

Le Président biélorusse Alexandre Loukachenko a déclaré mardi que les manifestants avaient franchi la «ligne rouge» dans de nombreuses directions, relate l’agence BelTA. Le chef de l’État biélorusse a également déclaré que le pays commençait à faire face à des menaces terroristes. M.Lukachenko a souligné que, selon les autorités biélorusses, des manifestants radicaux avaient délibérément endommagé des équipements sur la voie ferrée, ce qui pourrait entraîner des accidents et des décès. Et d’ajouter que lorsque la «ligne rouge» est franchie, les autorités doivent réagir. Le Président a souligné la nécessité d’arrêter la «guerre terroriste» contre la Biélorussie.

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