La Biélorussie prête à introduire des soldats de la paix dans le Donbass

1.Les États-Unis

Le département de la Justice des États-Unis a étudié la transcription de la conversation téléphonique de juillet entre Donald Trump et Vladimir Zelensky et n’ont trouvé aucun signe de violation de la loi par le Président américain, a rapporté Interfax, en se référant à CBS News. Selon le communiqué du ministère, l’affaire a été classée. La transcription confirme que Trump a demandé à Zelensky d’enquêter sur le fils de l’ancien vice-président américain Joe Biden. Cependant, rien n’indique que Trump ait essayé de forcer l’interlocuteur à prendre une telle mesure. Entre-temps, l’idée de destitution de Trump lancée à la Chambre des représentants du Congrès, contrôlée par le parti démocrate, a déjà été soutenue par 218 députés sur 435.

2.Les États-Unis — l’Iran

Les États-Unis ont réussi à convaincre leurs partenaires européens que le Plan d’action global commun ne fonctionnerait pas et ne rétablirait pas la paix au Moyen-Orient à la suite des actions de l’Iran, a annoncé mercredi le secrétaire d’État Mike Pompeo lors d’une conférence de presse conjointe avec Donald Trump à New York. «Nous voyons comment les Européens font leur position face aux récents attentats en Arabie saoudite, nous expliquons que l’Iran en était responsable. Ils se sont maintenant dressé de notre côté et disent que le Plan d’action global commun dans son format actuel ne fonctionnera pas, ne réglera pas les problèmes mondiaux et ne créera pas la stabilité au Moyen-Orient», a déclaré Pompeo, selon TASS. Auparavant, Washington avait imposé de nouvelles sanctions à deux sociétés chinoises pour avoir transporté du pétrole iranien en violation des sanctions américaines.

3.La Syrie

L’armée syrienne a découvert une zone de fortification souterraine à Khan Cheïkhoun, où l’organisation des Casques blancs préparait une provocation, après laquelle un aérodrome militaire a été attaqué par des missiles américains, a déclaré le porte-parole de l’armée syrienne, le colonel Abou al-Karim Cheikh. Selon lui, après la libération de Khan Cheïkhoun par l’armée syrienne, plus de 10 villes souterraines bien fortifiées dotées d’un vaste réseau de tunnels en dérivation ont été découvertes dans les environs. L’une d’entre elles a révélé l’endroit du tournage de la prétendue attaque chimique à Khan Cheïkhoun. Il a également montré les lieux où ont été tournées les épisodes où l’on offrait «de l’aide aux victimes de l’attaque chimique à l’hôpital» et où ont été découverts des gilets de Casques blancs. Abou al-Karim Cheïkh a déclaré qu’avant de partir, les extrémistes avaient fait sauter la grotte afin de ne pas laisser de traces de leurs activités. Des missiles fabriqués aux États-Unis, des fusils et des mitrailleuses fabriquées par les pays de l’Otan, ainsi qu’un atelier de production de drones ont également été découverts dans les grottes.

4.La Biélorussie

Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, s’est déclaré prêt à rassembler des soldats de la paix dans le Donbass et à prendre le contrôle d’une partie de la frontière russo-ukrainienne. «Si vous voulez que nous fermions la frontière de 400 kilomètres entre l’Ukraine et la Russie, qui n’est plus contrôlée par les autorités ukrainiennes, nous le ferons. Même si pour moi c’est un gros problème de participer à ce conflit, mais nous sommes prêts à envoyer des soldats de la paix, des gardes-frontières, des troupes […], s’il y a un accord entre les deux parties», a déclaré Loukachenko lors d’une conférence de presse devant les journalistes ukrainiens. Néanmoins, le chef biélorusse a souligné que Minsk n’avait pas «l’intention de se faire inviter pour des soldats de la paix», mais était prêt à participer au règlement du conflit, «s’il est demandé».