Les frappes turques en Syrie

  
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1.États-Unis

Le chef du Pentagone, Mark Esper, ne voit pas d’escalade de la situation en Syrie en raison d’un affrontement entre l’armée américaine et la population locale, a-t-il déclaré cité par la station radio Voice of America. À la suite de ces affrontements dans le gouvernorat de Hassaké, un adolescent a été tué, une autre personne blessée. Le conflit s’est produit après que les troupes gouvernementales syriennes ont arrêté un convoi américain qui a dévié de la route, a fait savoir le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties belligérants en Syrie, Iouri Borenkov. «À la suite du conflit l’armée américaine a tiré sur des civils», a-t-il expliqué. «Ce n’est que grâce aux efforts des militaires russes arrivés sur les lieux de l’incident qu’il a été possible d’empêcher une nouvelle escalade du conflit avec les résidents». Et de poursuivre que l’armée russe a également fourni «une sortie pour la colonne des forces armées américaines en direction de leur point de base près du village de Himo, dans le gouvernorat de Hassaké».

2.Syrie

Mercredi, les forces armées turques ont effectué des tirs de roquette sur un certain nombre de positions de l’armée syrienne à l’ouest d’Alep, rapporte le journal Sabah, citant des données de l’état-major des forces armées turques. Les tirs ont été effectués par plusieurs systèmes de lance-roquettes multiples. 55 soldats syriens ont été neutralisés. L’origine des cibles n’est pas signalé. Auparavant, le Président turc avait déclaré qu’Ankara était déterminé à repousser les troupes syriennes au-delà de ses postes d’observation dans le gouvernorat syrien d’Idlib d’ici fin février. Et de souligner que la Turquie riposterait en tirant sur les positions des troupes syriennes «même en dehors des territoires stipulés dans le mémorandum de Sotchi en cas d’attaque contre l’armée turque».

3.États-Unis

Mercredi, le représentant spécial des États-Unis pour la Syrie, James Jeffrey, et le porte-parole du Président turc, Ibrahim Kalyn, ont eu les négociations à Ankara, rapporte la chaîne de télévision CNN Turk. Au cours de la réunion, Jeffrey a évoqué l’inadmissibilité des attaques contre les postes d’observation turques situées dans la zone de désescalade d’Idlib. Ibrahim Kalyn a, à son tour, annoncé la détermination d’Ankara à protéger les militaires et les civils turcs à Idlib. Selon une déclaration spéciale de la diplomatie syrienne, diffusée par SANA, la présence de troupes turques en Syrie est illégale «et constitue une violation flagrante du droit international», alors qu’Ankara «porte l’entière responsabilité des conséquences de cette présence».

4.États-Unis

Le représentant spécial des États-Unis pour la Syrie, James Jeffrey, a déclaré que Washington envisageait des options pour aider la Turquie à Idlib dans le cadre de l’OTAN. «Le transfert de renseignements par l’armée turque et la fourniture de matériel militaire sont d’une importance capitale», a déclaré Jeffrey dans une interview accordée à NTV. Dans le même temps, il a souligné que l’envoi de l’armée américaine dans la zone de conflit n’est pas encore prévu.

5.Syrie

D’après le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, les troupes syriennes à Idlib combattent les terroristes sur le territoire de leur pays. Et de souligner qu’à ce jour, il n’y a aucune raison «de parler d’une intervention directe des États-Unis dans ce conflit». «Quoi qu’il en soit, il ne s’agit pas de conflit, il s’agit de respecter les accords de Sotchi et les obligations que les parties ont assumées conformément à ce document. Et, probablement, il s’agit principalement de la lutte contre le terrorisme, menées par les forces armées syriennes sur le territoire de leur pays», a déclaré Peskov.

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