Les radicaux empêchent les civils de sortir de la zone de désescalade d’Idlib

  
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Les radicaux de groupes anti-gouvernementaux dans le gouvernorat syrien d’Idlib, empêchent les civils de regagner les territoires contrôlés par le gouvernement, a déclaré le général de l’armée syrienne Nabil Abdullah, responsable de l’organisation du couloir humanitaire. «Les routes menant au poste de contrôle sont bloquées, les habitants sont interdits de partir sous la menace d’exécution. En fait, les radicaux se cachent derrière des civils, les utilisant comme un bouclier humain», a déclaré le général cité par RIA Novosti. Le poste de contrôle d’Abou al-Douhour, fermé de mars à décembre 2018, a rouvert ses portes le 13 septembre à l’aide du Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes. Pendant cette période, près de 45.000 personnes ont quitté la zone de désescalade d’Idlib.

La coalition dirigée par l’Arabie saoudite a annoncé le début d’une offensive sur la position des rebelles houthis au nord de la ville portuaire de Hodeïda, dans l’est du Yémen, rapporte TASS, citant l’agence Reuters. Selon les informations, des frappes aériennes seront menées sur des «cibles militaires». Les représentants de la coalition exhortent les civils à éviter de rester à proximité d’objets désignés. Pour rappel, dans la nuit du 13 au 14 septembre, deux plus grandes entreprises de la compagnie pétrolière nationale saoudienne Saudi Aramco ont été attaquées. Les Houthis ont revendiqué la responsabilité des attaques qui ont sérieusement affecté la production de pétrole dans le royaume.

Après les récentes attaques contre une raffinerie saoudienne, le département de la Défense des États-Unis envisage de déployer des systèmes supplémentaires de défense antimissile et aérienne, ainsi que du matériel de combat et de reconnaissance au Moyen-Orient, a rapporté le Wall Street Journal. Selon des sources, il s’agit de systèmes de missiles anti-aériens Patriot, des systèmes de défense antimissile THAAD et un escadron de chasseurs. Les armements devraient être déployés à la base aérienne Prince Sultan, située à l’est de Riyad.

Moscou a qualifié de menace pour la Russie une déclaration du général Jeffrey Harrigan, commandant de l’US Air Force en Europe, sur la possibilité de percer le système de défense aérienne de Kaliningrad, a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. Elle a fait remarquer que le ministère des Affaires étrangères qualifiait également «de telles déclarations de complètement irresponsables» et a ajouté qu’elles étaient formulées sur la base de considérations politiques, de conjoncture et, éventuellement, électorales. Auparavant, le général Harrigan avait déclaré que les missiles anti-aériens, anti-navires et basés au sol russes, qui se trouvent dans la région de Kaliningrad, pourraient menacer la plus grande partie de l’Otan. À cet égard, l’US Air Force a préparé un plan pour percer le système de défense aérienne créé dans ce pays.

Le Pentagone présentera vendredi à Donald Trump diverses options pour répondre aux attaques sur les installations pétrolières de la compagnie saoudienne Saudi Aramco, qui, selon Washington, auraient été effectuées par l’Iran, rapporte TASS en se référant à Associated Press. Selon des sources de l’agence, lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale à la Maison-Blanche, «des responsables du Pentagone dresseront la liste des cibles iraniennes pouvant être attaquées depuis les airs». En outre, comme le souligne l’agence Associated Press, ils ont l’intention d’attirer l’attention du Président américain sur le fait que «les opérations militaires contre Téhéran peuvent mener à une guerre à grande échelle». Trump avait déclaré plus tôt qu’il ne voulait pas de guerre avec l’Iran, mais a admis plus tard que la situation ne serait pas «résolue pacifiquement».

La Corée du Nord se prépare à mettre sur l’eau un nouveau sous-marin, censé embarquer des missiles balistiques, selon la chaîne de télévision japonaise NHK citant les conclusions de l’Institut Middlebury d’études internationales, basées sur l’analyse des images satellites du port de Shinpo, où se trouve le chantier naval. En juillet, l’agence centrale de presse nord-coréenne avait annoncé que Kim Jong-un avait inspecté le nouveau sous-marin, «a pris connaissance des données opérationnelles et tactiques et le système d’arme de combat», mais aucun détail n’a été fourni sur le sous-marin lui-même ni sur son équipement. Le ministère sud-coréen de la Défense estime que ce nouveau sous-marin peut transporter au moins trois missiles balistiques.

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