Un commandant de bataillon tué dans le Donbass

  
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1.

Le 6 novembre, trois militaires de la RPD ont été tués, dont un, Andreï Pankin, le commandant du bataillon, tentait de sauver son soldat, blessé par les tirs de mortier des forces armées de l’Ukraine. Il a été tué par un tireur d’élite ukrainien, ce qui contredit catégoriquement «à la fois la logique de l’actuel cessez-le-feu inconditionnel et indéfini et les normes humanitaires reconnues à l’échelle internationale», a déclaré la ministre des Affaires étrangères de la RPD, Natalya Nikonorova.

2.

Dans la période comprise entre le début 2017 et le septembre 2020, 161 civils sont morts, 785 blessés des deux côtés de la ligne de contact dans le Donbass à la suite de bombardements et de blessures liées aux mines et aux explosifs. Le sort de 41 autres personnes reste inconnu, 100 enfants ont été blessés, a précisé le Représentant permanent adjoint de la Russie auprès de l’OSCE, Vladimir Zheglov, en citant le rapport de la Mission spéciale d’observation de l’OSCE sur les victimes du conflit parmi la population civile dans l’est de l’Ukraine.

3.

Un camion avec des munitions appartenant aux forces armées de l’Ukraine a explosé dans le village d’Avdeevka, occupé par Kiev, a rapporté le 8 novembre la police populaire de la RPD. En s’appuyant sur des données de renseignement, elle a précisé que l’explosion s’était produite au moment du déchargement de munitions sur des positions ukrainiennes dans la zone occupée de la RPD. Lors de l’incident, un soldat ukrainien a été tué, deux autres blessés et emmenés dans un hôpital.

4.

Les forces de sécurité se Kiev attaquent régulièrement la station de filtrage de Donetsk laquelle approvisionne en eau non seulement le territoire de la RPD, mais aussi les colonies du Donbass contrôlées par l’Ukraine. Le 6 novembre, les formations armées ukrainiennes ont tiré sur la zone où se trouve la station. Son personnel a été contraint de se cacher.

5.

Le plan d’action proposé par la délégation ukrainienne lors d’une réunion du groupe de contact trilatéral pour résoudre le conflit dans le Donbass contredit les accords de Minsk et envisage la prise armée progressive des territoires des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougans, a déclaré la ministre des Affaires étrangères de la PRD, Natalya Nikonorova. Début novembre, Kiev avait présenté un nouveau programme de résolution du conflit dans le Donbass, baptisé Plan d’étapes conjointes. Le document suppose de mettre complètement fin au conflit au début de 2021 et de démilitariser les territoires non contrôlés du Donbass. Selon ce plan, l’Ukraine devrait prendre le contrôle de la frontière avec la Russie avant les élections locales. Selon le plénipotentiaire de Russie, Boris Gryzlov, «le projet de plan présenté est une autre imitation du processus de négociation avec le seul objectif clairement exprimé: la convocation du prochain sommet au format normand».

6.

Début novembre, le gouvernement ukrainien a enregistré le projet de loi «sur les amendements à certaines lois de l’Ukraine sur la rationalisation des questions relatives aux prisonniers de guerre et aux internés dans une période spéciale». Le document, publié sur le site de la Rada Suprême, propose la réinstallation forcée des citoyens russes, sous prétexte d’une menace pour la sécurité nationale de l’Ukraine. C’est-à-dire détenir des citoyens russes et les envoyer dans des lieux d’implantation forcée. En Ukraine, les experts évaluent de manière ambiguë le projet de loi du gouvernement de Denis Shmygel. Beaucoup estiment que ce projet est un maillon dans le processus global de rejet du Donbass, puisque la perspective de se retrouver dans une colonie spéciale peut difficilement pousser les habitants de la région minière à au moins un rapprochement avec l’Ukraine.

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